Évolution des prix du gaz 2024 : tendances et prévisions
En 2024, le prix du gaz en France est actuellement autour de 0,105 € par kWh, avec des fluctuations influencées par les conditions météorologiques, les tensions géopolitiques, et les politiques énergétiques. Cet article explore le tarif actuel du gaz, les facteurs de variation des prix, le fonctionnement du marché de gros, les tendances récentes, les prévisions pour 2025, et les conseils de Papernest pour anticiper les hausses potentielles.
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L'essentiel sur l'évolution des prix du gaz 2024
- En 2024, les prix du gaz ont montré une tendance à la hausse, avec des augmentations moyennes observées autour de 10 % à 15 % dans plusieurs régions européennes.
- L’augmentation du prix du gaz est souvent due à une demande accrue, à des coûts de production plus élevés, et à des facteurs géopolitiques influençant l’approvisionnement en gaz.
- Évolution récente des prix du gaz : baisse en 2020, pics à 100 €/MWh en 2021, hausses continues en 2022 et suppression des tarifs réglementés de vente en 2023.
- Prévision du prix du gaz jusqu’en 2030 : stabilisation espérée autour de 3-5 USD par million de BTU (British Thermal Units) aux États-Unis et 30-50€ par MWh en Europe.
Le cours du gaz aujourd’hui : tout savoir
En 2024, les tarifs du gaz en France ont connu des variations significatives. En effet, divers facteurs ont influencé les prix tout au long de l’année, notamment les conditions météorologiques, les tensions géopolitiques et les politiques énergétiques.
Comment les tarifs du gaz ont évolués en 2024 ?
Le prix du gaz naturel a connu une hausse moyenne de 11,7 % au 1er juillet 2024, ce qui représente une augmentation de 124 € sur la facture annuelle d’un foyer consommant 9 MWh par an. De plus, le tarif réglementé a été supprimé le 30 juin 2023, et un « prix repère » (PRV) a été établi par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), désormais utilisé comme référence sur le marché.
Actuellement, le coût moyen du gaz est de 0,1026 €/kWh pour le chauffage et de 0,1316 €/kWh pour la cuisson et l’eau chaude. Par conséquent, en 2024, il est vivement conseillé de choisir un contrat de gaz à prix bloqué pour éviter toute augmentation éventuelle des prix. Les consommateurs peuvent dès à présent comparer les fournisseurs de gaz pour trouver une offre à prix bloqué.
Le graphique ci-dessous illustre l’évolution du Prix Repère Gaz en kWh (pour 100 kWh) en 2024:
Le tableau ci-dessous, illustre le prix repère de vente du gaz pour les consommateurs résidentiels raccordés à GRDF et aux ELD:
Date d’évolution du prix du gaz | Prix repère moyen HT en €/MWh | Évolution du prix moyen HT en €/MWh | Taux d’évolution du prix moyen HT en % |
---|---|---|---|
Janvier 2024 | 94,83 | – 1,4 €/MWh | – 1,45€/MWh |
Février 2024 | 85,67 | – 9,16 €/MWh | – 9,66€/MWh |
Mars 2024 | 81,01 | – 4,66 €/MWh | – 5,44€/MWh |
Avril 2024 | 76,79 | – 4,22 €/MWh | – 5, 21€/MWh |
Mai 2024 | 78,02 | – 1,23 €/MWh | – 1, 60€/MWh |
Juin 2024 | 79,68 | + 1,66 €/MWh | + 2,13€/MWh |
Juillet 2024 | 90,37 | + 10,69/MWh | + 13,41/MWh |
Bon à savoir
Le prélèvement forfaitaire obligatoire (PRVG) s’applique aux produits financiers en France, avec des taux variables selon les types de revenus et les évolutions législatives. Actuellement, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les dividendes et les revenus de capitaux mobiliers est de 30%, incluant 12,8% pour l’impôt sur le revenu et 17,2% pour les prélèvements sociaux.
Quelles sont les prévisions d’évolution du prix de l’électricité en 2024 ?
En 2024, le prix de l’électricité en France a connu une augmentation significative. Au 1er février 2024, le tarif réglementé a augmenté d’environ 10%, principalement en raison de l’augmentation de certaines taxes et contributions, comme celle de l’accise sur l’électricité, passée de 1 €/MWh à 21 €/MWh. De plus, en juillet 2024, les tarifs s’établissent à 0,2516 €/kWh en option base, 0,27 €/kWh en heures pleines et 0,2068 €/kWh en heures creuses.
De plus, cette tendance à la hausse devrait se maintenir, avec une nouvelle augmentation de l’accise sur l’électricité prévue pour le 1er février 2025, pouvant ajouter encore 4 à 5% au prix actuel. Cependant, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a promis une baisse du tarif réglementé de l’électricité de 10 à 15% pour février 2025, grâce aux investissements prévus dans le nucléaire et les énergies renouvelables.
Cependant, les prévisions du prix du gaz pour l’hiver 2024 suscitent des inquiétudes. Plusieurs facteurs sont en cause :
- Les variations économiques et géopolitiques
- Les stocks de gaz sont toujours bas
- La fin des tarifs réglementés du gaz
- Des incertitudes quant à la durée du bouclier tarifaire
Facteurs influençant les prix du gaz
Les prix du gaz naturel sont influencés par divers facteurs, ce qui peut entraîner des variations importantes sur les marchés. Chaque élément joue un rôle essentiel dans l’évaluation des dépenses pour les consommateurs, engendrant ainsi un paysage tarifaire complexe et en perpétuelle mutation. Examinons de manière approfondie l’influence de ces facteurs sur les prix du gaz.
Evolution des taxes
Les prix du gaz naturel sont sensiblement affectés par les taxes qui lui sont appliquées. Les augmentations de ces taxes, telles que celle de l’accise sur l’électricité passant de 1 €/MWh à 21 €/MWh en 2024, ont un impact direct sur les dépenses des consommateurs. Ainsi, cette hausse a entraîné une augmentation globale des prix de l’électricité de 10 % cette année-là.
Bon à savoir
L’accise sur l’électricité est une taxe appliquée sur la consommation d’électricité. En effet, elle représente un montant spécifique ajouté au prix de l’électricité consommée. Cette taxe est souvent utilisée par les gouvernements à la fois comme source de revenus et pour encourager la conservation d’énergie.
Influence des tensions géopolitiques
Les conflits géopolitiques, particulièrement dans les zones de production de gaz, peuvent interrompre l’approvisionnement et entraîner des augmentations de prix. Un exemple notable est la guerre en Ukraine, qui a considérablement affecté le marché européen du gaz.
De plus, les sanctions internationales et les tensions politiques ont conduit à une réduction des exportations de gaz naturel de la Russie vers l’Europe, un des principaux fournisseurs mondiaux. Cette diminution a provoqué une hausse des prix du gaz en Europe, forçant les pays européens à explorer des alternatives souvent plus coûteuses. Ainsi, les prix du gaz ont enregistré des pics historiques en 2022 et ont continué de fluctuer en 2023 et 2024.
Impact des régulations environnementales
Les réglementations environnementales, telles que les taxes sur le carbone et les subventions pour les énergies renouvelables, impactent directement le coût de production et de distribution du gaz. En conséquence, ces mesures entraînent souvent une hausse des coûts pour les fournisseurs, ce qui se répercute sur les prix payés par les consommateurs. Ainsi, en 2024, ces initiatives visant à promouvoir une transition énergétique durable jouent un rôle crucial dans la fixation des tarifs du gaz.
Le climat
Le gaz est principalement utilisé par les particuliers pour le chauffage. Ainsi, lors de vagues de froid, la consommation de chauffage augmente considérablement. Par conséquent, cela entraîne une augmentation de la demande, ce qui peut dépasser l’offre disponible, faisant ainsi augmenter les prix.
En outre, ces facteurs mettent en lumière comment les prix du gaz peuvent être influencés par des variables économiques, géopolitiques, environnementales et climatiques. En somme, cela crée un paysage tarifaire complexe et en constante évolution.
Les composants du prix du gaz
Le coût du gaz naturel en France est influencé par divers éléments essentiels. Il est réparti en trois catégories principales : la fourniture, les infrastructures et les taxes. De plus, les prix du gaz varient en fonction de la classe de consommation, de la zone tarifaire et du prix du kWh, avec des différences en fonction du type de gaz utilisé et de la localisation géographique. Le montant final de votre facture est directement influencé par ces éléments combinés.
Comment est composé le prix du gaz naturel en France ?
Le prix du gaz naturel en France est composé, selon GRDF (Gaz réseau distribution France), de trois grands postes de coûts :
- La fourniture (approvisionnement et commercialisation) : 40%
- Les infrastructures (transport, la distribution et le stockage) : 30%
- Les taxes (TVA, CTA – Contribution tarifaire d’acheminement, TICGN – Taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel, CTSSG) : 30%.
Bon à savoir
Sur le site de l’IEA (Agence Internationale de l’Énergie), vous trouverez des données sur la production, la consommation et le commerce du gaz, ainsi que des analyses de marché, des prévisions, et des informations sur les politiques et régulations. Le site couvre aussi l’impact environnemental du gaz, les technologies et innovations, ainsi que des projections futures.
Tout savoir sur la tarification du prix du gaz :
La tarification du gaz naturel inclut une partie variable (la consommation) et une partie fixe (l’abonnement) et se base sur trois critères :
- La classe de consommation
- La zone tarifaire
- Le prix du kWh
Quelles sont les classes de consommation du gaz naturel ?
Les classes de consommation du gaz naturel sont définies selon la consommation d’un foyer ou d’une entreprise. Chaque classe équivaut à un tarif : Base, B0, B1, B2i, qui influe sur le prix de l’abonnement gaz et celui du kWh de gaz.
Le tarif de base
Le tarif Base correspond aux clients dont la consommation annuelle de gaz n’excède pas 1 000 kWh ; c’est-à-dire pour un usage du gaz réservé à la cuisson.
Le tarif B0
Ce tarif correspond aux clients qui consomment entre de 1 000 et 6 000 kWh de gaz par an ; c’est-à-dire pour un usage réservé à la cuisson et à la production d’eau chaude sanitaire avec un chauffe-eau au gaz.
Le tarif B1
Celui-ci correspond aux clients qui consomment, annuellement, entre plus de 6 000 et 30 000 kWh de gaz ; c’est-à-dire pour un usage intégrant la cuisson, la production d’eau chaude et le chauffage.
Le tarif B2i
Il correspond aux clients qui consomment entre 30 000 et 300 000 kWh de gaz par an et pour les copropriétés dont la consommation annuelle n’excède pas 150 000 kWh de gaz.
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Quelles sont les différentes zones tarifaires ?
Si la classe définit le niveau de consommation annuel de gaz naturel d’un foyer ou d’une entreprise, la zone tarifaire, en revanche, dépend uniquement de la localisation de la commune dans laquelle vous vivez. En effet, plus la ville est éloignée d’un centre de stockage de gaz naturel, plus le kWh sera cher. Par conséquent, les zones tarifaires permettent de répercuter équitablement, entre les consommateurs, les coûts de transport du gaz.
Il existe six zones tarifaires (du plus bas tarif au plus élevé). Voici quelques exemples de villes appartenant à chaque zone :
- Lyon, Nantes, Lille, Marseille, Tours, Laval…
- Paris, Limoges, Caen, Rennes, Toulon…
- Nice, Chartres, Perpignan…
- Gap, Bourseul, Paimpol…
- Albertville, Pornic, Aurillac…
- Beaumont, Maroilles, Villeroy,…
Le saviez-vous ?
Seules les classes de consommation B1 et B2i sont impactées par la zone tarifaire. En revanche, pour ceux qui sont en classe B0, le prix du gaz est le même sur tout le territoire, quelle que soit la zone tarifaire. Cependant, la différence de prix du gaz entre la zone tarifaire la moins chère (zone 1) et la plus chère (zone 6) ne peut pas dépasser 6%, peu importe le fournisseur choisi. L’écart entre deux zones reste donc assez marginal. Quant au prix de l’abonnement, il reste identique quelle que soit la zone tarifaire dans laquelle se situe le consommateur.
Quel est le prix du m3 de gaz ?
Lorsque vous recevez votre facture de gaz, le montant affiché est calculé en fonction des kWh dépensés. Pourtant, le compteur affiche une consommation en m3. La raison de ce changement d’unité de mesure est due au fait que les fournisseurs convertissent les kWh de gaz en m3.
Pour ce faire, ils appliquent un coefficient de conversion (ou coefficient thermique). Celui-ci est fixé en fonction de la commune, selon trois critères :
- la pression atmosphérique
- la température
- la qualité du gaz
Si GRDF a mis en place ce calcul de conversion, c’est pour que le prix du gaz de ville soit équivalent pour tous les Français, car l’altitude, notamment, modifie la composition du gaz naturel en réduisant son pouvoir calorifique.
Justement, en France, selon la ville où vous habitez, vous pouvez utiliser soit le gaz B, soit le H :
- Le gaz B à bas pouvoir calorifique est acheminé pour les villes situées en dessous de 400 mètres. Il vient, principalement, des Pays-Bas.
- Le gaz H à haut pouvoir calorifique est utilisé pour les autres villes, y compris celles au-dessus de 1000 mètres.
Selon ce coefficient de conversion, en moyenne, 1 m³ de gaz B représente 10 kWh environ, et il faut 11,2 kWh pour faire 1 m³ de gaz H.
Calculons : si 1 m³ de gaz B équivaut à 10 kWh et que le Tarif réglemente de gaz est fixé à 0,1121€ TTC au tarif B0 (eau-chaude) et Base (cuisson), en zone tarifaire 2 (la plus répandue), le prix m3 gaz B est de 1,1210€. Et le prix m3 gaz H est de 1,2555€.
Qu’est-ce que le marché de gros du gaz ?
Le marché de gros du gaz fonctionne comme la bourse : le cours du gaz naturel fluctue en fonction de l’offre et de la demande. Pour s’approvisionner en gaz naturel, les différents acteurs de ce marché (les producteurs, les fournisseurs, les gestionnaires de stockage, les négociants) ont recours aux marchés de gros.
Qui sont les principaux acteurs du marché de gros du gaz ?
Les différents acteurs qui interviennent sur le marché de gros du gaz sont :
- Les producteurs de gaz naturel : ils vendent leur production de gaz issue des centrales.
- Les fournisseurs de gaz naturel : ils achètent du gaz naturel afin de le revendre à leurs clients.
- Les gestionnaires de stockage de gaz naturel : ils stockent le gaz naturel avant qu’il ne soit consommé.
- Les négociants en énergie : ce sont des traders qui achètent et vendent du gaz naturel.
Qu’est-ce que la TRF, le marché unique de gros du gaz en France ?
Depuis le 1er novembre 2018, les échanges de gaz, c’est-à-dire les achats et les ventes de gros, en France, se réalisent désormais sur un marché unique : la TRF (Trading Region France), qui représente l’unique Point d’échange virtuel du gaz (PEG) pour toutes les transactions. En conséquence, la TRF est constituée de deux transporteurs : GRTgaz, qui gère 86% du territoire, et Terega (ex-TIGF), qui s’occupe du Sud-Ouest du pays (14%).
Avant le 1er novembre 2018, il existait deux PEG, appartenant aux deux zones de transport du pays :
- Le PEG Nord du réseau GRTgaz Nord
- La TRS (Trading Region South) du réseau TIGF (aujoud’hui Terega).
Ainsi, la fusion de ces deux PEG a donc donné naissance à un marché unique de gros du gaz en France, la TRF.
Quels sont les deux types de produits du gaz échangés sur les marchés ?
Il existe deux types de produits du gaz échangés sur les marchés : spot et à terme.
Qu’est-ce qu’un produit “spot” ?
Le prix d’un produit “spot” est défini sur le moment et au comptant ; c’est-à-dire sur le court terme.
Les produits “spot” sont les suivants :
- Infra-journaliers ou “within day” : les transactions sont réalisées durant la journée en cours.
- Journaliers ou “day-ahead” : l’achat et/ou la vente de gaz naturel sont établis pour le prochain jour ouvré.
- Week-end : les échanges s’effectuent pour le week-end suivant.
Qu’est-ce qu’un produit à terme ?
Les produits “à terme” ou “futur” limitent les risques du marché spot. En effet, les échanges entre les acteurs du marché du gaz naturel se réalisent à un prix déterminé lors de la signature du contrat. Cela permet une livraison dans les prochains mois, trimestres, ou même pour l’année suivante.
Comment s’organisent les échanges sur le marché de gros du gaz ?
Sur le marché de gros du gaz, les échanges s’organisent de gré à gré ou intermédiés :
- Les échanges de gré à gré sont des contrats à long terme (20-30 ans) pour l’importation de gaz de Russie, d’Algérie et de Norvège. En conséquence, ils garantissent la sécurité d’approvisionnement et permettent aux producteurs d’investir dans l’exploration, la production et le transport. De plus, ces contrats incluent des clauses “Take or Pay”, obligeant les acheteurs à payer une quantité minimale de gaz, même si leurs besoins changent, en échange d’une livraison garantie.
Toutefois, les risques sont partagés : les acheteurs supportent les variations de leurs besoins, tandis que les producteurs prennent en charge les fluctuations des prix.
- En revanche, les échanges intermédiés se font via les marchés organisés et les courtiers, où se négocient des contrats spot et à terme.
- COVID-19 : La demande mondiale de gaz a diminué, ce qui a entraîné une diminution des prix. Les tarifs ont connu une baisse moyenne de 17% entre janvier et juin 2020.
- La baisse des tarifs du gaz a été accentuée par la baisse des prix du pétrole et du gaz naturel liquéfié (GNL) au premier semestre 2020, selon la Commission de régulation de l’énergie.
- La demande hivernale : À partir de l’automne, la demande croissante en prévision de l’hiver a entraîné des hausses de prix : +4,7% en octobre, +1,6% en novembre et +2,4% en décembre.
- Les tensions géopolitiques et les sanctions internationales ont également influencé les fluctuations des prix du gaz.
- Fin du COVID-19 : En raison de l’amélioration de l’économie mondiale, la demande en énergie a fortement augmenté. En janvier 2021, la demande a augmenté de 4,7%, entraînant ainsi une hausse des tarifs (Commission de régulation de l’énergie).
- Prix du pétrole et du GNL en hausse : Les prix du pétrole, passant de 50 USD/baril en janvier à environ 80 USD/baril en octobre, ont fortement augmenté. De plus, les prix du gaz naturel liquéfié (GNL) ont également augmenté de plus de 200% au cours de l’année, selon la Commission de régulation de l’énergie.
- Le contexte géopolitique : Les tensions entre la Russie et l’Ukraine ont causé des perturbations dans les échanges de gaz en Europe. En conséquence, cela a entraîné une hausse de 12,6% des prix en octobre 2021 (Commission de régulation de l’énergie).
- Bouclier tarifaire : Pour atténuer l’impact de la hausse des prix sur les consommateurs, le gouvernement français a introduit en octobre 2021 un bouclier tarifaire. Ce dispositif a limité certaines augmentations tarifaires, offrant ainsi une protection contre les variations excessives des prix du gaz, selon la Commission de régulation de l’énergie.
- Bouclier de prix : À partir du 1er novembre 2021, le gouvernement français a mis en place un bouclier tarifaire pour limiter l’impact des hausses de prix du gaz sur les consommateurs. Par conséquent, cette mesure de gel a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2022, maintenant ainsi les tarifs réglementés établis au 1er octobre 2021.
- Les frais d’approvisionnement augmentent : En outre, le conflit entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que les tensions géopolitiques, ont provoqué une hausse des dépenses liées à l’approvisionnement en gaz naturel. Ainsi, au 1er juillet 2022, les tarifs auraient connu une augmentation de 51,3% sans le gel tarifaire.
- Demande accrue : Par ailleurs, la reprise économique mondiale post-COVID-19 et les conditions climatiques ont conduit à une demande accrue de gaz, augmentant ainsi la pression sur les prix.
- Les tarifs réglementés de vente (TRVG) ont été supprimés le 30 juin 2023. En conséquence, à partir du 1er juillet 2023, les consommateurs encore sous TRVG ont été automatiquement basculés vers des offres par défaut chez leurs fournisseurs historiques. Cette transition visait alors à encourager les consommateurs à comparer les offres de différents fournisseurs pour choisir celles qui leur conviennent le mieux.
- Pour faciliter la navigation sur le nouveau marché, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a commencé à publier un prix indicatif de vente du gaz naturel chaque mois à partir de juin 2023. Ce prix, facultatif, est calculé en tenant compte des coûts d’approvisionnement et des frais associés au commerce et au transport. Par exemple, en juillet 2023, le prix moyen indicatif était de 129,2 €/MWh TTC, reflétant les fluctuations des coûts sur les marchés de gros et les nouvelles structures tarifaires.
- En 2023, les prix du gaz ont été influencés par plusieurs facteurs. Premièrement, les tensions géopolitiques et la demande croissante sur les marchés internationaux ont entraîné une hausse des coûts d’approvisionnement. De plus, la reprise économique mondiale après la pandémie de COVID-19 a stimulé la demande de gaz, contribuant ainsi à l’augmentation des prix tout au long de l’année.
- Si les tensions géopolitiques sont résolues et que l’offre de gaz naturel liquéfié (GNL augmente), cela pourrait stabiliser ou même diminuer les prix du gaz.
- Si les conflits se renforcent ou si les sanctions sont plus sévères envers la Russie, cela pourrait diminuer l’approvisionnement en gaz, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix estimée entre 20 et 30 % par rapport aux niveaux actuels.
- Les prix pourraient rester dans une plage de +10-15 % par rapport aux niveaux de 2023 en cas de tensions modérées sans perturbations majeures des approvisionnements.
- États-Unis : Ils sont devenus l’un des plus grands producteurs de gaz naturel grâce à la révolution du gaz de schiste. Ainsi, le prix du gaz naturel aux États-Unis a fluctué autour de 2,50 à 3,50 USD par million de BTU (British Thermal Units) au cours des dernières années. De plus, la production abondante et les exportations croissantes de GNL (gaz naturel liquéfié) influencent également les prix.
- Ukraine : Le conflit en Ukraine a perturbé les flux de gaz de la Russie vers l’Europe. Par conséquent, en 2023, les prix du gaz en Europe ont atteint des niveaux record, dépassant les 100 EUR par MWh (Mégawatt-heure), en raison des tensions géopolitiques et des sanctions.
- Russie : En tant que l’un des principaux exportateurs mondiaux de gaz, la Russie influence significativement les prix globaux. En conséquence, les prix du gaz exporté vers l’Europe ont connu des hausses marquées en raison des sanctions et des réductions de flux. En 2022, le prix du gaz russe exporté a souvent dépassé les 10 USD par million de BTU.
- Asie : L’Asie, notamment la Chine et le Japon, est un marché clé pour le gaz naturel liquéfié (GNL). En effet, les prix du GNL en Asie ont varié entre 10 et 15 USD par million de BTU, influencés par la demande saisonnière et la concurrence entre les importateurs.
- Électricité : Le prix de l’électricité varie considérablement selon les régions et les sources de production. En Europe, les prix ont souvent dépassé 200 EUR par MWh en 2023, principalement en raison des coûts élevés du gaz naturel et des énergies renouvelables intermittentes.
- Pétrole : Le prix du pétrole brut Brent a fluctué entre 70 et 100 USD par baril ces dernières années. En conséquence, les prix du pétrole influencent le gaz naturel, notamment à travers les contrats indexés.
- Charbon : Le prix du charbon thermique a oscillé entre 100 et 200 USD par tonne. En outre, les politiques environnementales et la transition énergétique affectent la demande et le prix du charbon.
- Asie : L’Asie, notamment la Chine et le Japon, est un marché clé pour le gaz naturel liquéfié (GNL). Les prix du GNL en Asie ont varié entre 10 et 15 USD par million de BTU, influencés par la demande saisonnière et la concurrence entre les importateurs.
- En cas de stabilité géopolitique et de transition énergétique réussie, les prix du gaz pourraient alors se stabiliser autour de 3 à 5 USD par million de BTU aux États-Unis et 30 à 50 EUR par MWh en Europe.
- En revanche, si les tensions géopolitiques persistent et que les investissements dans les énergies renouvelables sont insuffisants, les prix pourraient rester élevés. Dans ce cas, on pourrait observer des prix de 5 à 7 USD par million de BTU aux États-Unis et 50 à 80 EUR par MWh en Europe.
- Enfin, un équilibre entre ces deux extrêmes pourrait conduire à des fluctuations des prix du gaz entre 4 et 6 USD par million de BTU aux États-Unis et 40 à 60 EUR par MWh en Europe.
- Améliorer l’isolation : Une bonne isolation des murs, du toit et des fenêtres peut réduire les pertes de chaleur et donc la consommation de gaz.
- Entretenir régulièrement la chaudière : Une chaudière bien entretenue consomme moins et fonctionne plus efficacement.
- Baisser la température du chauffage : Réduire la température de quelques degrés peut faire une différence significative sur la facture de gaz.
- Utiliser un thermostat programmable : Permet de chauffer la maison uniquement lorsque c’est nécessaire.
Evolution des prix du gaz des dernières années
Les prix du gaz ont connu des variations significatives depuis 2020 : une baisse initiale causée par le COVID-19 puis une augmentation en fin d’année, une forte hausse en 2021 en raison de la reprise économique et des tensions géopolitiques, et des augmentations modérées en 2022 malgré un bouclier tarifaire. Le début d’une nouvelle phase a été marqué par la fin des tarifs réglementés en 2023, avec des prix impactés par les tensions internationales et la demande mondiale en constante augmentation.
Quels ont été les tarifs du gaz en 2020 ? Découvrez les détails !
Les tarifs réglementés du gaz en France ont connu des variations significatives durant l’année 2020, en raison de différents facteurs économiques et événementiels :
Évolution du tarif réglementé du gaz en 2020:
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
– 0,9 % | – 3,3 % | – 4,6 % | – 4,4 % | – 1,3 % | – 2,8 % | – 0,3 % | + 1,3 % | + 0,6 % | + 4,7 % | + 1,6 % | + 2,4 % |
Comment ont évolué les prix du gaz en 2021 ? Une analyse approfondie !
L’année 2021 a été caractérisée par des augmentations importantes des tarifs réglementés du gaz en France, influencées par divers éléments essentiels :
Évolution du tarif réglementé du gaz en 2021:
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
+ 0,2 % | + 3,5 % | + 5,7 % | – 4,1 % | + 1,1 % | + 4,4 % | + 9,96 % | + 5,3 % | + 8,7 % | + 12,6 % | Gel | Gel |
Quelles ont été les tendances du marché du gaz en 2022 ? Décryptage complet !
Les événements économiques et politiques mondiaux de l’année 2022 ont eu un impact significatif sur les prix du gaz en France.
Évolution du tarif réglementé du gaz en 2022:
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
– 3 % | + 20,7 % | – 16,4 % | – 2,8 % | + 31,8 % | – 16,7 % | – 1,49 % | + 10,10 % | + 26,80 % | + 37,3 % | – 5 % | – 17 % |
Ces mesures de gel tarifaire ont permis de protéger les consommateurs français des fluctuations extrêmes des prix du gaz tout au long de l’année 2022.
Le gel tarifaire
Le gouvernement français a introduit un gel tarifaire pour atténuer l’impact des hausses des prix du gaz naturel sur les consommateurs. Mis en place le 1er novembre 2021, ce dispositif maintient les tarifs réglementés d’octobre 2021, évitant toute hausse supplémentaire. Ainsi, cette initiative vise à protéger les foyers français des fluctuations importantes des prix du gaz sur les marchés internationaux, dues principalement aux tensions géopolitiques et aux coûts croissants d’approvisionnement.
Quelle évolution du prix du gaz en 2023 ? Découvrez les faits marquants !
En 2023, le marché du gaz en France a connu des évolutions importantes, avec la cessation des tarifs réglementés de vente de gaz (TRVG) le 30 juin 2023. Voici une liste des événements majeurs et de leur influence sur les prix du gaz :
Évolution du tarif réglementé du gaz en 2023:
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
– 16,2 % | — | – 26,1 % | — | — | — | Fin du TRV Gaz Création du Prix repère Gaz |
+ 1,76 % | -1,56 % | + 9,06 % | + 3,98 % | + 5,18 % |
Historique de l’évolutions du prix du gaz sur 10 ans
Le graphique ci-dessous permet d’observer la courbe d’évolution du gaz depuis 2014:
Prévisions du prix du gaz pour 2025
En 2025, les prix du gaz pourraient être influencés par les tensions géopolitiques, notamment entre la Russie et l’Ukraine, et par les politiques énergétiques. Les conflits pourraient également faire augmenter les prix, tandis que les régulations environnementales et les taxes sur les combustibles fossiles pourraient également les influencer. Selon les scénarios, les prix pourraient soit rester stables, augmenter modérément, ou grimper de 20 à 30 % si les tensions s’aggravent.
Scénarios économiques et géopolitiques
Impact des tensions internationales et des politiques énergétiques
En 2025, les tensions internationales, notamment entre la Russie et l’Ukraine, continueront d’impacteur les prix du gaz. La Russie, en tant que principal fournisseur de gaz pour l’Europe, jouera un rôle crucial. Tout trouble dans les relations diplomatiques ou les infrastructures de transport, comme les gazoducs, pourrait ainsi entraîner d’importantes fluctuations des prix.
Par ailleurs, les mesures économiques contre la Russie pourraient restreindre ses exportations de gaz, entraînant une hausse des prix sur les marchés. Les mesures économiques contre la Russie incluent des restrictions commerciales, des sanctions financières, et des embargos sur le gaz. Elles visent à limiter ses exportations et perturber ses revenus.
Prévisions pour les prix du gaz en 2025
Plusieurs scénarios peuvent influencer les prévisions des prix du gaz pour 2025 :
Impact des politiques énergétiques
Effets des régulations environnementales sur les prix du gaz
Les réglementations environnementales visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre influenceront directement les prix du gaz. L’introduction de quotas d’émissions oblige les entreprises à acheter des crédits, augmentant les coûts de production pour les fournisseurs de gaz. Cela se répercute sur les prix pour les consommateurs finaux. De plus, les mesures visant à promouvoir l’efficacité énergétique et la transition vers les énergies renouvelables pourraient également réduire la demande de gaz, ce qui, à son tour, influençera les tarifs.
Influence des subventions et des taxes
Les subventions accordées aux énergies renouvelables et les taxes sur les combustibles fossiles vont impacter la compétitivité du gaz naturel. De plus, les autorités peuvent également augmenter les impôts sur le gaz pour encourager la transition vers des sources d’énergie plus respectueuses de l’environnement, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix du gaz.
En revanche, des aides financières pour les technologies de réduction des émissions pourraient compenser une partie de ces coûts, stabilisant ainsi les prix. Par exemple, le soutien financier aux technologies de captage et de stockage du carbone pourrait réduire les coûts pour les producteurs de gaz, ayant ainsi un effet positif sur les prix pour les consommateurs.
Évolution à long terme du prix du gaz
En 2025, les tensions géopolitiques, en particulier entre la Russie et l’Ukraine, et les politiques énergétiques risquent d’avoir un impact sur les prix du gaz. Les prix pourraient être affectés par les conflits, ainsi que par les réglementations environnementales et les taxes sur les combustibles fossiles. D’après les différents scénarios, il est possible que les prix restent stables, augmentent légèrement ou augmentent de 20 à 30 % si les tensions se détériorent.
Évolution des prix sur le marché mondial
Analyse des tendances globales sur le marché du gaz
Comparaison avec d’autres marchés énergétiques
Projection jusqu’en 2030 du prix du gaz
Les projections du prix du gaz jusqu’en 2030 varient selon les scénarios économiques, géopolitiques et technologiques:
Conseils pour les Consommateurs: éviter la hausse des prix du gaz
Afin de diminuer votre facture de gaz, il est recommandé d’améliorer l’isolation de votre domicile, de maintenir votre chaudière en bon état, de réduire la température du chauffage et d’utiliser un thermostat programmable. Les ménages modestes peuvent également bénéficier d’un chèque énergie qui leur permet de couvrir une partie des factures ou des travaux de rénovation. Finalement, évaluez les propositions des fournisseurs afin de trouver la plus abordable en fonction de vos exigences.
Réduire sa facture de gaz
Un chèque énergie
Le chèque énergie est une aide financière pour les ménages à revenus modestes. Il aide à payer les factures d’énergie, notamment le gaz et l’électricité. En outre, il peut financer des travaux de rénovation énergétique, comme l’isolation ou le remplacement de chaudières. Ce soutien est attribué automatiquement selon les revenus déclarés et est distribué chaque année, généralement au printemps, par voie postale.
Comparaison des offres des fournisseurs.
Explorez les informations concernant les tarifs et les modalités proposées par ces principaux fournisseurs sur le marché de l’énergie. En outre, cela vous aidera à choisir le fournisseur de gaz le plus économique ou celui qui correspond le mieux à vos besoins spécifiques.
Fournisseurs | Offres | Prix de l'abonnement (TTC/an) | Prix du kWh (TTC/an)
Base zone 1 | Facture mensuelle estimée* (en € ) |
---|---|---|---|---|
Gaz Adapt 1 an | 115,27€ | 0,1330 € | 115,81€ | |
Eni Stabilité Gaz | 137,72€ | 0,1204 € | 117,93€ | |
Offre Verte Fixe Gaz | 102,94€ | 0,1351 € | 120,98€ | |
Offre à prix indexé pour le gaz | 152.16€ | 1,988€ | - | |
Avantage Gaz | 124,53€ | 0,1422 € | 129,89€ | |
Offre gaz vert classique | 149,40€ | 0,1285 € | 122,06€ | |
Happ-e Gaz | 115,35€ | 0,1283 € | 114,69€ | |
Mon producteur français de gaz vert | 184,47€ | 0,1474 € | 132,51€ |
*Facture mensuelle estimée pour une consommation annuelle de gaz de 11000 kWh. Cela correspond aux consommateurs qui utilisent le gaz naturel pour se chauffer, pour l’eau chaude et pour la cuisson. Prix mis à jour le 12/09/2024.
Prix du gaz 2024 EDF
Les tableaux ci-dessous vous indiquent les tarifs pour les différentes offres proposées par EDF:
Offre | Prix kWh zone 1 base | Prix kWh zone 2 base | Prix kWh zone 3 base | Prix kWh zone 4 base | Prix kWh zone 5 base | Prix kWh zone 6 base |
---|---|---|---|---|---|---|
Avantage Gaz | 0,1422 € | 0,1429 € | 0,1435 € | 0,1442 € | 0,1452 € | 0,1459 € |
Avantage Gaz Optimisé | 0,1287 € | 0,1299 € | 0,1305 € | 0,1308 € | 0,1329 € | 0,1332 € |
*Facture mensuelle estimée pour une consommation annuelle de gaz de 11000 kWh. Cela correspond aux consommateurs qui utilisent le gaz naturel pour se chauffer, pour l’eau chaude et pour la cuisson. Prix mis à jour le 12/09/2024.
Offre | Prix kWh zone 1 b0 | Prix kWh zone 2 b0 | Prix kWh zone 3 b0 | Prix kWh zone 4 b0 | Prix kWh zone 5 b0 | Prix kWh zone 6 b0 |
---|---|---|---|---|---|---|
Avantage Gaz | 0,1422 € | 0,1429 € | 0,1435 € | 0,1442 € | 0,1452 € | 0,1459 € |
Avantage Gaz Optimisé | 0,1287 € | 0,1299 € | 0,1305 € | 0,1308 € | 0,1329 € | 0,1332 € |
*Facture mensuelle estimée pour une consommation annuelle de gaz de 11000 kWh. Cela correspond aux consommateurs qui utilisent le gaz naturel pour se chauffer, pour l’eau chaude et pour la cuisson. Prix mis à jour le 12/09/2024.
Offre | Prix kWh zone 1 b1 | Prix kWh zone 2 b1 | Prix kWh zone 3 b1 | Prix kWh zone 4 b1 | Prix kWh zone 5 b1 | Prix kWh zone 6 b1 |
---|---|---|---|---|---|---|
Avantage Gaz | 0,1185 € | 0,1191 € | 0,1198 € | 0,1206 € | 0,1216 € | 0,1224 € |
Avantage Gaz Optimisé | 0,0986 € | 0,1009 € | 0,1020 € | 0,1033 € | 0,1068 € | 0,1070 € |
*Facture mensuelle estimée pour une consommation annuelle de gaz de 11000 kWh. Cela correspond aux consommateurs qui utilisent le gaz naturel pour se chauffer, pour l’eau chaude et pour la cuisson. Prix mis à jour le 12/09/2024.
Prix gaz 2024 GRDF
Voici la grille tarifaire de GRDF en tarif de base pour le raccordement :
Type de raccordement | Montant HT | TVA 20% |
---|---|---|
Pour vous chauffer | 385.14€ | 462.17€ |
Pour l'eau chaude et la cuisson uniquement | 866.57€ | 1,039.88€ |
*Facture mensuelle estimée pour une consommation annuelle de gaz de 11000 kWh. Cela correspond aux consommateurs qui utilisent le gaz naturel pour se chauffer, pour l’eau chaude et pour la cuisson. Prix mis à jour le 12/09/2024.
Voici les prix d’une ouverture de compteur du gaz fixés par GRDF :
Type de mise en service | Délais | Prix en € TTC |
---|---|---|
Mise en service initiale | 5 jours ouvrés | 21,95 € |
Mise en service express - énergie coupée | 2 jours ouvrés | 70,43 € |
Mise en service d’urgence - énergie coupée | Le jour même | 168,96 € |
*Facture mensuelle estimée pour une consommation annuelle de gaz de 11000 kWh. Cela correspond aux consommateurs qui utilisent le gaz naturel pour se chauffer, pour l’eau chaude et pour la cuisson. Prix mis à jour le 12/09/2024.
FAQ
Est-ce que le prix va baisser en 2024 ?
En 2024, une légère baisse de l'inflation est prévue selon les projections, avec une estimation autour de 3,5 %, contre 4,2 % en 2023. En effet, cette tendance est soutenue par des améliorations dans les chaînes d'approvisionnement et des politiques monétaires prudentes. Cependant, la volatilité persiste dans les prix des matières premières. Par conséquent, les prévisions restent sujettes aux évolutions économiques mondiales et aux facteurs géopolitiques.
Comment va évoluer le prix du gaz ?
Le 1er juillet 2024, le prix du gaz naturel a enregistré une hausse moyenne de 11,7 %. En conséquence, cela a entraîné une augmentation de 124 euros sur la facture annuelle d'un ménage consommant 9 MWh par an. Cette augmentation survient après la suppression du tarif réglementé pour le gaz naturel le 30 juin 2023.
Quel sera le prix de 1kWh en 2024 ?
En juillet 2024, le prix du kWh en France en option Base s'établit à 0,2516 € TTC. Toutefois, ce tarif peut varier légèrement en fonction des fournisseurs d'énergie et des éventuelles fluctuations du marché. Par conséquent, il est essentiel pour les consommateurs de comparer les offres disponibles afin de choisir le contrat qui correspond le mieux à leurs besoins en termes de prix et de services associés.
Quel sera le prix du kWh en 2030 ?
Le prix de l'électricité pourrait atteindre 128,3 €/MWh d'ici 2030. En comparaison, début 2024, le prix en France était d'environ 64 €/MWh. Ainsi, ces chiffres soulignent une tendance à la hausse potentielle des coûts énergétiques, influencée par divers facteurs économiques et politiques qui se dessinent pour les années à venir.
Quel pays d'Europe à l'électricité la plus chère ?
En Europe, les pays avec les prix élevés de l'électricité incluent le Danemark, l'Allemagne et l'Italie, souvent au-dessus de 0,30 €/kWh.
Mis à jour le 1 Oct, 2024
Copywriter
Diplômée d'École de Commerce depuis 2 ans, Lila Verron a rejoint l'équipe de Fournisseur Energie en 2022 en tant que rédactrice et analyste experte dans le domaine de l'énergie.
Diplômée d'École de Commerce depuis 2 ans, Lila Verron a rejoint l'équipe de Fournisseur Energie en 2022 en tant que rédactrice et analyste experte dans le domaine de l'énergie.
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