Augmentation du prix de l’électricité et des tarifs EDF en 2024
Chaque année, les Français redoutent la hausse de leur facture d’électricité, et 2024 ne fait pas exception. Au 1ᵉʳ février, le prix du kWh a déjà augmenté de 8,6 %, passant de 0,2276€ à 0,2516€, soit une hausse annuelle moyenne de 187€. Bien que le gouvernement ait annulé l’augmentation de 1 % prévue pour le 1ᵉʳ août, ces hausses répétées, liées notamment au retrait du Bouclier Tarifaire, poussent à chercher des solutions pour réduire la facture, comme le choix de fournisseurs alternatifs, permettant d’économiser jusqu’à 300€ par an. Nous vous aidons à comprendre les dynamiques de prix de l’électricité.
Pas de hausse au 1er août
L’augmentation de 4,8 % du tarif d’utilisation du réseau électrique (TURPE), prévue pour le 1ᵉʳ août 2024, devait entraîner une hausse de 1 % du tarif réglementé de l’électricité. Cependant, en raison d’un contexte politique et social délicat, le gouvernement a choisi de suspendre cette hausse, maintenant ainsi les tarifs de l’électricité inchangés à cette date.
Pour rappel, l’augmentation du tarif réseau pour le gaz avait conduit à une hausse de 11,7 % du prix du gaz au 1ᵉʳ juillet 2024, en raison des variations sur les marchés à terme. Par ailleurs, durant la campagne des législatives, le gouvernement s’est engagé à réduire le prix de l’électricité de 10 à 15 % d’ici le 1ᵉʳ février 2025.
L’augmentation du 1er février 2024
La situation actuelle
La dernière hausse des tarifs de l’électricité a été appliquée le 1ᵉʳ février 2024.
Concrètement, les Français ont vu leurs factures augmenter de 8,6 % en moyenne pour l’option de base, et de 9,8 % pour l’option heures pleines/heures creuses. Les abonnés aux offres EJP et Tempo ont été les plus impactés, avec des augmentations dépassant les 10 %, rendant ces options moins avantageuses. Cette hausse a touché aussi bien les particuliers que les professionnels.
D’après les données gouvernementales, cette hausse a eu un impact significatif sur tous les profils de consommateurs :
- Un résident d’un studio chauffé au gaz paie 54€ de plus par an (pour 2200 kWh consommés).
- Pour un studio chauffé à l’électricité, la hausse est de 100€ par an (pour 4200 kWh).
- Un foyer de quatre personnes dans un appartement de 80 m² chauffé au gaz paie 91€ de plus (pour 3700 kWh).
- Le même foyer, mais chauffé à l’électricité, voit sa facture augmenter de 213€ par an (pour 9000 kWh).
Les évolutions
Depuis le 1ᵉʳ février 2024, le prix de l’électricité est passé de 0,2273€ à 0,2516€ en option de base. Cette hausse implique un supplément de 187€ par an pour un ménage consommant 7700 kWh. Le tableau suivant suggère l’évolution du TURPE ou tarif réglementé sur plusieurs années.
Année | Prix de l’abonnement | Prix du kWh | Augmentation en % sur facture annuelle |
Février 2019 | 110,56 € TTC | 0,14510 € TTC | – |
Février 2020 | 121,24 € TTC | 0,15460 € TTC | + 9,7% TTC |
Février 2021 | 127,16 € TTC | 0,15820 € TTC | + 4,9% TTC |
Août 2021 | 137,64 € TTC | 0,15580 € TTC | + 8,2% TTC |
Février 2022 | 136,12 € TTC | 0,17400 € TTC | – 1,1% TTC |
Février 2023 | 143,21 € TTC | 0,20620 € TTC | + 5,2% TTC |
Août 2023 | 149,29 € TTC | 0,22760 € TTC | + 4,2% TTC |
Février 2024 | 151,19 € TTC | 0,25160 € TTC | + 1,3% TTC |
Depuis 2020, le prix de l’électricité a connu une hausse continue. En quatre ans, le montant moyen de la facture est passé de 1312€ à 2089€, représentant une augmentation de 59 %. Cette tendance s’est intensifiée depuis 2022 en raison de la crise énergétique, avec une hausse de 41 % au cours des deux dernières années.
Le graphique suivant illustre l’évolution des factures d’électricité sur plusieurs années :
Quelle conséquence sur les factures ?
L’augmentation de 10 % des tarifs de l’électricité sera reflétée différemment selon le mode de facturation des clients. Pour ceux qui paient par mensualisation, l’ajustement sera effectué sur l’échéancier annuel, pouvant être intégré immédiatement ou lors de la facture de régularisation, selon le fournisseur.
Les clients facturés en fonction de leur consommation réelle verront l’augmentation directement appliquée sur leurs factures mensuelles. Un projet de loi en préparation vise à améliorer la transparence des fournisseurs sur ces hausses tarifaires et leur impact sur les factures, afin de renforcer la protection des consommateurs.
Les consommateurs impactés
Cette récente augmentation du prix de l’électricité impacte tous les ménages :
- Tarif Bleu d’EDF : 10,6 millions de ménages avec l’option base, 9,3 millions avec l’option Heures Creuses, 500 000 avec l’offre Tempo, et 400 000 avec l’offre EJP.
- Offres indexées sur le tarif réglementé : Une grande majorité des offres d’électricité en France. Il est important de vérifier si votre contrat est indexé au tarif réglementé pour comprendre l’impact.
- Offres à prix fixe : Bien que les prix soient bloqués, l’augmentation du 1ᵉʳ février 2024, due à l’accise sur l’électricité, affecte ces contrats car les taxes sont exclues des prix fixes.
- Offres à prix libre : Les augmentations sont également appliquées sur ces contrats, dont les prix sont déterminés par le fournisseur.
- Offres indexées sur le marché de gros : Ces contrats, qui suivent l’évolution mensuelle du prix Epex Spot, sont aussi affectés par les taxes, bien que les prix suivent le marché de gros plutôt que le tarif réglementé. Ces offres, devenues rares, peuvent présenter un risque financier pour les consommateurs non avertis.
Pour déterminer si votre offre d’électricité est indexée au tarif réglementé, vérifiez les éléments suivants :
- Méthodologie des prix : Les fournisseurs d’électricité peuvent fixer leurs tarifs de manière variée. Les offres indexées au tarif réglementé suivent les mêmes variations que ce tarif. Par exemple, si le tarif réglementé augmente de 10 %, le prix de votre offre indexée augmentera également de 10 %.
- Contrat d’électricité : La méthodologie de fixation des prix est décrite dans le contrat que vous avez signé lors de la souscription, généralement dans la section “Révision des prix”.
- Consulter le contrat : Vous pouvez retrouver ce contrat dans votre boîte mail, où le fournisseur envoie normalement une copie après la souscription. Vous pouvez également consulter la dernière version de votre contrat en ligne dans votre espace client, sous “Mon contrat” ou “Voir mes documents” (les intitulés peuvent varier selon les fournisseurs).
Les causes de l’augmentation
L’augmentation du prix de l’électricité au 1ᵉʳ février 2024 est due à trois principales raisons :
- Le retrait progressif du Bouclier Tarifaire ;
- L’augmentation de la taxe de l’Accise sur l’électricité ;
- Les fluctuations des coûts de production et de distribution.
Le Bouclier Tarifaire
Le Bouclier Tarifaire, instauré en novembre 2021 pour contrer l’inflation en France, a permis de limiter les hausses de prix de l’électricité, d’abord à +4 %, puis à +15 % depuis le 1ᵉʳ février 2023.
Bien que ses avantages soient significatifs — avec 34 % du montant total de la facture d’énergie des Français financé par ce dispositif selon Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse donnée en Mars —, son coût est très élevé. En 2023, le Bouclier Tarifaire a coûté 16 milliards d’euros aux finances publiques, selon Bercy.
Pour alléger le poids financier du Bouclier Tarifaire et en profitant de la baisse des prix sur les marchés, Bruno Le Maire a annoncé un retrait progressif du dispositif d’ici 2025.
Ainsi, la hausse de 10 % en 2024 n’est que la première d’une série d’augmentations visant à réduire l’intervention de l’État dans le financement du prix de l’électricité. La première étape de ce retrait sera la remise à niveau progressive de l’accise sur l’électricité.
Le graphique suivant montre l’évolution du TRV en conséquence :
La hausse de l’Accise
L’accise sur l’électricité, l’une des trois taxes qui composent le prix de l’électricité aux côtés de la CTA et de la TVA, a été fortement réduite en 2021 pour limiter la hausse des tarifs et soutenir le financement du Bouclier Tarifaire. Elle avait été abaissée à 1€ par MWh, niveau minimum, jusqu’au 31 janvier 2024.
Depuis le 1ᵉʳ février 2024, cette accise a été augmentée à 21€ par MWh, s’approchant de son niveau normal de 32,44€ par MWh pour les particuliers. Cette hausse entraîne un surcoût d’environ une centaine d’euros par an sur la facture d’électricité des Français.
Des hausses à venir ?
Deux augmentations sont prévues d’ici au 1ᵉʳ février 2025 : une hausse du tarif d’utilisation du réseau électrique, initialement prévue pour le 1ᵉʳ août 2024, aurait entraîné une augmentation de 1 à 2 % du prix final de l’électricité. Toutefois, cette hausse a été annulée par le gouvernement pour ne pas aggraver la situation politique et sociale.
Par ailleurs, l’accise sur l’électricité devrait augmenter de nouveau le 1ᵉʳ février 2025, passant de 21€ à 32,44€ par MWh, ce qui entraînera une nouvelle hausse de 4 à 5 % du prix de l’électricité. Cette augmentation devrait générer 6 milliards d’euros en 2024 et 10 milliards en 2025 pour l’État. Néanmoins, le gouvernement a promis en juin 2024, dans le cadre des élections législatives, une réduction du tarif réglementé de 10 à 15 % pour le 1ᵉʳ février 2025.
De plus, la nécessité de financer la construction de nouvelles centrales nucléaires pourrait également conduire à de nouvelles hausses. Le coût des six nouvelles centrales EPR est estimé à 67,8 milliards d’euros selon EDF.
Historique des variations des tarifs électriques
Les évolutions
Depuis l’ouverture du marché à la concurrence, le prix de l’électricité n’a cessé de grimper. Alors qu’il s’élevait à 0,1081 € en 2009, il atteint aujourd’hui 0,2516 €.
Les hausses les plus significatives ont été enregistrées en 2013 (+5 %), en 2019 (+7,7 %) et surtout en 2023, avec deux augmentations successives : une première en février de +15 % et une seconde en août de +10 %.
Voici un récapitulatif des différentes augmentations de 2007 à aujourd’hui :
Une dynamique de forte hausse
Entre 2008 et 2024, le prix de l’électricité a grimpé de 0,11060 € à 0,2516 €, marquant une hausse de 127 %. Sur la même période, l’inflation n’a augmenté que de 27 %.
Le graphique suivant récapitule cette dynamique :
2007-2013 : entrée de la concurrence
La loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité), entrée en vigueur en 2011, a introduit la concurrence dans le secteur de l’électricité. Avant cette réforme, les hausses du prix du kilowattheure (kWh) étaient relativement modérées, avec une augmentation annuelle moyenne d’environ 2 % du tarif bleu résidentiel de 2007 à 2013.
En 2007, le prix moyen du kWh était d’environ 0,1184 € TTC pour les tarifs réglementés, atteignant environ 0,14 € TTC en 2013. Ces augmentations étaient principalement liées à l’évolution des coûts des énergies fossiles, aux investissements dans le réseau de distribution et à l’impact des certificats d’économie d’énergie qui ont influencé les tarifs.
2014-2016 : dynamique de hausse
Entre 2014 et 2016, le prix de l’électricité a connu une augmentation notable. En 2015, le tarif bleu a été rehaussé de près de 2,5 %, en raison de l’augmentation des coûts d’acheminement et de commercialisation, ainsi que des révisions à la hausse du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE).
En conséquence, le prix moyen du kWh est passé d’environ 0,1467 € TTC en 2014 à environ 0,1524 € TTC en 2016, soit une augmentation cumulée de plus de 5 %, impactant le pouvoir d’achat des consommateurs.
2017-2019 : stabilisation du marché
Entre 2017 et 2019, malgré des coûts sous-jacents croissants, le prix de l’électricité a affiché une moindre volatilité. La transition énergétique a entraîné des financements accrus, notamment par l’augmentation de la CSPE, mais sans provoquer de hausses aussi marquées qu’auparavant.
En 2017, le prix moyen du kWh pour un ménage chauffé à l’électricité est resté autour de 0,1557 € TTC, avec une augmentation cumulée de 3 % sur trois ans en raison de l’augmentation de la CSPE.
2020 et le COVID
En 2020, marquée par la pandémie de COVID-19, le gouvernement a gelé les tarifs en réponse à l’incertitude économique et à la baisse de consommation, stabilisant temporairement le prix moyen du kWh à 0,1582 € TTC.
Cependant, pour compenser les pertes du secteur et assurer la continuité du service, le prix moyen a été augmenté en fin d’année à 0,1603 € TTC, représentant une hausse d’environ 1,3 %.
2021-2024 : crise énergétique
Récemment, les augmentations des tarifs d’électricité ont été marquées par divers facteurs, dont la crise énergétique mondiale et l’envolée des prix des matières premières. En 2021, le prix moyen du kWh a bondi à 0,1743 € TTC, représentant une hausse d’environ 9 % par rapport à l’année précédente.
Les défis liés au vieillissement des centrales nucléaires et à leur maintenance, après des années de sous-investissement, ont également impacté les tarifs réglementés. Des prévisions indiquent même des hausses supplémentaires de 10 à 15 % dans les années à venir, en raison d’une demande énergétique croissante et d’une intégration accrue des énergies renouvelables.
Les prévisions 2025-2030
À partir de 2025, le secteur de l’énergie connaîtra des transformations majeures, ce qui pourrait entraîner des augmentations significatives du prix de l’électricité dans les années à venir.
La fin de l’ARENH
En effet, la plupart des fournisseurs alternatifs ne sont pas producteurs et achetaient leur électricité via l’ARENH, complétée par des achats sur les marchés de gros. Avec la fin de l’ARENH, ces concurrents verront leurs coûts de fourniture augmenter considérablement, ce qui devrait se traduire par des hausses de tarifs pour leurs clients.
Par ailleurs, la suppression de l’ARENH devrait également entraîner une augmentation du tarif réglementé d’EDF, car l’ARENH servait de base pour calculer ce tarif. Cette transition permettra au gouvernement de canaliser plus de financements vers EDF pour soutenir le développement du secteur nucléaire en France. Face à une demande d’électricité prévue en forte hausse au cours de la prochaine décennie, les projets incluent non seulement la construction de nouvelles centrales nucléaires, mais aussi le développement des énergies renouvelables. De plus, le vieillissement du parc nucléaire nécessitera des investissements accrus pour la maintenance des centrales existantes. Ces ajustements visent à assurer la sécurité énergétique tout en adaptant le mix énergétique aux besoins futurs du pays.
Les investissements
La transition énergétique exige des investissements massifs pour développer les capacités de production renouvelables et maintenir le parc nucléaire. En plus de diversifier le mix énergétique et de respecter les engagements climatiques, ces investissements incluent la modernisation des réseaux de distribution et le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques.
Les besoins en financement pour la production et la flexibilité, hors réseaux, sont estimés entre 25 et 35 milliards d’euros par an d’ici 2030-2035, ce qui représente un triplement par rapport à la décennie précédente. Ces coûts accrus sont susceptibles d’affecter le prix final de l’électricité pour les consommateurs.
Les coûts de production
L’augmentation des coûts des matériaux pour la construction des installations d’énergie renouvelable pourrait faire monter les coûts de production d’électricité. Cette hausse est due à plusieurs facteurs, notamment :
- L’inflation des coûts des équipements.
- Les investissements dans des technologies avancées.
- Les coûts de maintenance du parc nucléaire.
De plus, le financement des nouveaux projets a également augmenté de manière significative, ce qui pourrait entraîner une hausse des coûts des énergies renouvelables allant de 30 à 60 %, voire jusqu’à 100 % pour des filières tendues comme l’éolien en mer.
Voici les titres reformulés sans majuscules, suivis du texte correspondant :
Impact des réglementations environnementales
Les réglementations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre peuvent augmenter le coût de l’électricité. L’implémentation de technologies écologiques, ainsi que des mesures comme la taxe carbone, nécessitent des investissements supplémentaires, ce qui pourrait entraîner des coûts plus élevés pour le secteur de la production d’électricité.
Influence des prix des combustibles fossiles
Même si l’objectif est de diminuer la dépendance aux énergies fossiles, les fluctuations des prix des combustibles fossiles peuvent influencer indirectement le prix de l’électricité. Les variations des coûts de production, en réponse aux prix internationaux du pétrole et du gaz, peuvent se répercuter sur le marché de l’électricité, introduisant une volatilité qui impacte les coûts pour les consommateurs finaux.
Volatilité du marché de gros à terme
Le marché de gros à terme a connu une volatilité importante et des primes de risque élevées, qui ne reflètent pas toujours les coûts de production réels ni la sécurité d’approvisionnement.
Conséquences de l’intégration au marché énergétique européen
L’intégration au marché européen signifie que les coûts de production en France, bien que parmi les plus bas d’Europe, ne sont pas toujours reflétés dans les prix du marché européen. Cette divergence entre le prix du marché et le coût de production bas-carbone en France met en lumière la nécessité de réviser le cadre réglementaire pour mieux aligner les coûts internes de production avec le marché. Cette question est actuellement en cours d’évaluation par la Commission Européenne.
FAQ
Doit-on craindre l'augmentation de l'électricité en 2024 ?
Oui, l'augmentation de l'électricité en 2024 peut entraîner une hausse significative des factures en raison de la fin du Bouclier Tarifaire et de l'augmentation de l'accise. Pour atténuer cette hausse, il est conseillé de comparer les offres, envisager des contrats à prix fixe et explorer les options d'achats groupés.
Peut-on faire une prévision de l'augmentation du prix de l'électricité ?
Prévoir précisément l'augmentation future de l'électricité est complexe en raison des nombreux facteurs variables, tels que les fluctuations des coûts et les politiques énergétiques. Cependant, les tendances actuelles, comme la fin du Bouclier Tarifaire et les hausses des taxes, indiquent que les factures pourraient continuer à augmenter.
Mis à jour le 31 Oct, 2024
Cheffe de projet digital
Après des études en marketing digital, Romane a rejoint l'équipe Fournisseur Energie en 2020 pour garantir un contenu toujours plus qualitatif à nos lecteurs.
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