La voiture est devenue l’un des moyens de déplacement les plus utilisés par l’homme, si ce n’est le premier. Malheureusement, ce n’est pas sans impact pour notre biosphère ! 

Le respect de l’environnement est un enjeu important de ces prochaines années. Cela passe par une énergie plus saine avec un prix abordable et une offre adaptée aux besoins de chacun. Pour cela, il faut prendre la peine de comparer les offres des différents fournisseurs. Le but est de veiller à ne pas  appauvrir nos sols de toutes ses matières premières en souscrivant à des offres qui nuisent à notre planète.

En effet, nos carburants issus du pétrole portent préjudice à la planète, et pourtant nous continuons à les utiliser, par souci de mobilité.

La vente de voitures a augmenté de 10,3% par rapport à l’année dernière seulement en ce qui concerne le marché français.

Pour tenter de remédier à ce problème environnemental, le gouvernement français taxe de plus en plus le prix du carburant qui, par conséquent augmente. Le prix du gazole a augmenté de 6 centimes et celui de l’essence de plus de 3,3 centimes, l’Etat souhaite modifier les habitudes des français, en faisant appel à la fiscalité écologique. Selon le gouvernement français et tous les porteurs de projets anti-voitures et anti-carburants, l’urgence de la prise de conscience écologique doit avoir lieu pour diminuer chaque jour un peu plus les émissions de gaz à effet de serre.

L’algocarburant : un biocarburant nouvelle génération !

 

Pour cela, une solution autre que la taxe financière existe celle des bioénergies (les énergies renouvelables acquises par transformation chimique de la biomasse). En effet, l’instabilité politique de certains pays pétroliers et l’augmentation du coût du pétrole jouent un rôle dans l’expansion du développement des biocarburant. Ces derniers entrent dans un projet de carburant naturel interchangeable au pétrole.

C’est un constat fait pour plusieurs pays qui dépendent du pétrole.En terme de nouvelles énergies vertes, une nouvelle génération fait parler d’elle (en dehors de celle de la production d’éthanol, qui dit-on pourrait remplacer l’essence) : les micros-algues !

L’algue est un “végétal chlorophyllien aquatique ou des lieux humides, n’ayant ni feuilles, ni racines, ni vaisseaux, ni fleurs, ni graines”. (source: Larousse)

Elle grandit au sein de tous les milieux (iodé, aqueux) mais à besoin de lumière et de CO2 pour survivre. Les algues permettent la photosynthèse (réaction biochimique faite par les plantes, qui permet de créer de l’énergie à partir de l’énergie solaire) et peuvent ainsi permettre de réduire la présence de CO2 dans l’atmosphère.

Le saviez-vous ?

 La biodiversité des algues est à peine explorée le nombre d’espèces d’algues est estimée entre 200.000 et plusieurs millions, un chiffre impressionnant par rapport aux quelque 250.000 espèces de plantes recensées au sein de notre biodiversité !

Les algues représentent environ 40% de la photosynthèse terrestre. De plus, la quantité d’huile d’algue produite en un an équivaut à  environ 100 000 L.

Mais comment utiliser ces algues ?

Une fabrication en plusieurs étapes

 

  1. Choisir une espèce d’algue très riche en huile, car selon la teneur en nutriment dont elle dispose cela aura une conséquence pour chaque étape à venir .
  2. Les cultiver dans de très grands bassins en extérieur ou dans des photobioréacteurs. On utilise des machines pour permettre le plus de concentrations de micro-algues dans un bassin, car à l’inverse de la biomasse terrestre, les macro-algues se reproduisent encore plus vite lorsqu’elles sont abondamment présentes dans la culture. De plus, la digestion d’une algue sans oxygène peut créer du méthane qui par la suite donne du biocarburant.
  3. Récolte et extraction de l’huile suite à différentes méthodes : centrifugation, et décomposition de l’algue sous l’effet de la chaleur.
  4. Conversion de l’huile en carburant selon deux processus :
  • La transestérification : Procédé qui fait réagir l’huile avec de l’éthanol et produit du biodiesel.
  • L’hydrogénation : Procédé qui fait réagir l’huile en présence d’hydrogène, produit des hydrocarbures qui peuvent être fusionnés en grande quantité au gazole ou au kérosène.

 

Enfin, la production d’algues n’engendre que très peu de pollution, néanmoins il y a une limite. L’un des défis est de trouver parmi les millions d’algues qui existent, la plus riche en lipides car ce sont elles qui engendrent du biocarburant. De plus, le coût reste assez élevé : 10 dollars le litre, ce qui n’est aujourd’hui pas assez attrayant pour remplir les pompes à carburant. Les biocarburants ne sont pour le moment pas en mesure de satisfaire la totalité de la demande en carburants de manière équivalente à ce qui est produit de nos jours par le pétrole. Les innovations sont donc à surveiller scrupuleusement.

 

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