Depuis 2021, les entreprises ont subi une augmentation des coûts de l’électricité, avec une hausse notable de 67 % sur trois ans, affectant profondément la compétitivité et les opérations quotidiennes de nombreuses organisations. Cette augmentation, atténuée partiellement par les aides gouvernementales, aurait autrement atteint 74 %.
La crise de l’énergie électrise les coûts, plongeant les entreprises dans le négatif. Ces dernières, principales victimes de cette hausse, ont dû naviguer dans un paysage économique incertain. Selon une étude de l’Insee, l’augmentation a été progressive, mais marquée, avec des pics significatifs d’une année à l’autre.
La hausse des coûts
Selon le rapport de l’Insee sur les clients professionnels, l’évolution annuelle des prix a vu différents niveaux d’augmentation : une hausse de 14 % en 2022 par rapport à 2021 (ou 36 % sans les aides gouvernementales), suivie d’une montée de 72 % en 2023 (68 % sans aides). Une baisse relative de 15 % en 2024 (23 % sans aides) suggère une stabilisation potentielle, bien que les prix restent nettement supérieurs à ceux de 2021.
67 % d’augmentation
Le secteur industriel et agricole a été particulièrement touché, avec une augmentation des tarifs de 67 % depuis 2021, tandis que le secteur tertiaire a subi une hausse un peu moins prononcée de 62 %.
Cette hausse des prix de l’électricité montre que les entreprises peuvent se retrouver vulnérables.
Alors que le monde continue de faire face à des défis sur la transition énergétique, la capacité des entreprises à s’adapter à ces nouvelles réalités économiques sera nécessaire pour leur survie et leur prospérité à long terme.
Différence selon la taille et le secteur de l’entreprise
Les disparités selon la taille et le secteur des entreprises sont également notables. Les grandes entreprises, en particulier celles nécessitant des abonnements d’électricité haute tension (C2-C3), ont vu leurs coûts augmenter de 84 % même après l’application des aides. En comparaison, les petites entreprises (abonnements C5) ont connu une hausse moindre, bien que toujours significative : 52 % sur la même période.
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