En septembre 2024, la Fête de l’Humanité franchit une étape décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. En partenariat avec Enedis, le célèbre festival populaire s’engage dans une démarche d’électrification durable, abandonnant en grande partie les groupes électrogènes polluants. Ce tournant écoresponsable reflète à la fois l’engagement historique des communistes pour le contrôle public des ressources et une réponse aux défis contemporains de la transition énergétique.

Chaque année, la Fête de l’Humanité attire des centaines de milliers de visiteurs pour célébrer la culture populaire, la solidarité et le débat politique. En 2024, la Fête affirme une nouvelle fois son engagement, non seulement sur le plan politique, mais aussi écologique. Avec l’abandon de 80 % de ses groupes électrogènes au profit d’un raccordement au réseau électrique, l’édition de cette année symbolise la volonté des organisateurs d’articuler engagement social et responsabilité environnementale.

La transition énergétique : un engagement communiste

Le Parti communiste français s’est toujours positionné en faveur d’une gestion publique et équitable des ressources, dans un contexte d’urgence climatique : l’électricité n’échappe pas à ce dessein politique. Historiquement, il a plaidé pour la nationalisation des industries stratégiques, considérant que des services comme l’énergie devaient être accessibles à tous, sans être soumis aux logiques de marché. Alors que la transition énergétique apparaît aujourd’hui comme une nécessité, le PCF a adapté son discours pour intégrer les impératifs écologiques tout en défendant la notion d’un contrôle public et social.

La Fête de l’Huma a réaffirmé cet engagement au moyen de pratiques durables et grâce à son partenariat avec Enedis pour un approvisionnement électrique décarboné.

La Fête de l’Humanité : un laboratoire de la transition écologique

Pour l’édition 2024, le festival a choisi de raccorder 80 % de ses infrastructures au réseau électrique public, une première étape vers une électrification totale prévue pour 2025. En collaboration avec Enedis, cette décision permet de réduire de 90 % les émissions de CO₂ par rapport à l’utilisation de groupes électrogènes fonctionnant aux énergies fossiles. Cela concerne l’alimentation électrique de plus de 450 stands, répartis sur 5 kilomètres d’allées, et de l’ensemble des installations artistiques. Bons élèves de la transition énergétique, les communistes entendent montrer qu’écologie et justice sociale doivent aller de paire.

Ce virage est cohérent avec les valeurs de la Fête et de ses participants, qui prônent un modèle de société plus respectueux de l’environnement. L’électrification des usages n’est pas la seule initiative : la fête met également en avant des pratiques écoresponsables telles que le recyclage, la lutte contre le gaspillage, et le bannissement du plastique à usage unique.

Un modèle pour l’avenir des festivals écoresponsables

Avec cette initiative, la Fête de l’Humanité, avec l’aide d’Enedis s’inscrit dans un mouvement plus large visant à rendre les événements culturels durables. Les solutions développées par Enedis offrent un modèle qui pourrait être adopté par d’autres festivals à travers la France et l’Europe. En reliant les événements au réseau électrique, il devient possible de réduire significativement leur impact environnemental, tout en sensibilisant les participants à l’importance de la transition énergétique. Les Jeux Olympiques de Paris avaient déjà ouvert la voie pour repenser l’événementiel de façon plus responsable.

L’engagement écologique porté par la Fête de l’Huma devrait raviver le débat de la transition énergétique, dans un climat politique polémique.

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