L'énergie solaire est un moteur de la transition énergétique en 2024

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), dans son rapport annuel sur les investissements dans l’énergie paru ce jeudi 6 juin, ces investissements pourraient atteindre 500 milliards d’euros. Cela reflète non seulement la croissance de l’énergie solaire, mais également l’engagement envers les énergies renouvelables.

L’investissement croissant dans le solaire s’inscrit dans un contexte où les énergies renouvelables captent de plus en plus l’attention des investisseurs.

En 2024, les énergies durables, y compris le solaire, l’éolien et le nucléaire, devraient attirer un total de 2.000 milliards de dollars, doublant presque les investissements dans les énergies fossiles. Ce phénomène indique une réelle prise de conscience de la nécessité de réduire les émissions de carbone et de lutter contre le changement climatique.

Amplification des capacités photovoltaïques

L’année passée, les investissements dans l’énergie verte avaient « dépassé pour la première fois le montant consacré aux combustibles fossiles », selon le rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie.

Le solaire continue de bénéficier d’une croissance soutenue, avec une capacité additionnelle de 507 gigawatts en énergie renouvelable introduite en 2023, dont une majorité considérable provient du solaire. Cette expansion est soutenue par la baisse des coûts des technologies, notamment les panneaux photovoltaïques, dont le prix a chuté de 30 % ces deux dernières années.

Malgré ces avancées prometteuses, les investissements actuels restent insuffisants pour atteindre les objectifs mondiaux de triplement de la capacité des énergies renouvelables pour 2030, fixés lors de la COP28. L’AIE lance l’appel pour un renforcement des plans d’action nationaux pour aligner les ambitions globales avec les impératifs climatiques, et les problèmes de précarité énergétique.

Inégalités dans les investissements

Un autre enjeu majeur réside dans les déséquilibres des investissements à l’échelle mondiale. Les économies émergentes nécessitent davantage de soutien financier pour pouvoir répondre à leurs besoins croissants en énergie durable. Cela souligne l’importance de diriger les investissements vers les régions qui en ont le plus besoin pour garantir une transition énergétique équitable.

En somme, bien que 2024 se profile comme une année record pour le les énergies solaires, il reste beaucoup à faire pour assurer que ces investissements se traduisent par une avancée significative vers les objectifs climatiques internationaux. Il existe d’ailleurs de nombreuses aides pour le financement des projets d’énergie solaire.

Les décideurs et les investisseurs sont appelés à intensifier leurs efforts pour que les technologies vertes deviennent la norme plutôt que l’exception.