Dans un effort marqué pour lutter contre le changement climatique, le groupe britannique Coldplay a considérablement réduit son empreinte carbone lors de sa dernière tournée mondiale, “Music of the Spheres”. En appliquant des méthodes écologiquement innovantes, le groupe a réussi à diminuer ses émissions de CO2 de 59 % par rapport à sa tournée précédente, dépassant ainsi ses propres objectifs environnementaux.
Une tournée qui se met au vert ? Coldplay a mis en œuvre un plan ambitieux composé de douze actions spécifiques pour parvenir à une réduction d’empreinte carbone impressionnante.
Parmi ces mesures, on trouve l’utilisation de pistes de danse cinétique, qui convertissent l’énergie des mouvements du public en électricité, et l’emploi de bracelets LED recyclables. De plus, le groupe encourage l’usage de gourdes réutilisables pour minimiser les déchets plastiques.
En vélo pendant le concert
Durant ses concerts, Coldplay incite également ses fans à pédaler sur des vélos électriques qui contribuent à alimenter les installations scéniques. Cette initiative non seulement engage les fans dans l’acte de produire de l’énergie verte, mais permet aussi de recharger les équipements électroniques de la tournée.
Chaque billet vendu se traduit par la plantation d’un arbre en partenariat avec l’organisation One Tree Planted, symbolisant un engagement plus large envers la reforestation.
Malgré ces avancées significatives, le groupe reconnaît que ces actions ne couvrent pas l’intégralité du bilan carbone de la tournée. Par exemple, les déplacements des fans vers les lieux des concerts restent une source majeure d’émissions de CO2. Bien que le groupe note que le tiers de son public utilise les transports publics, il reste un long chemin à parcourir pour résoudre le problème des deux tiers restants qui se déplacent en voiture ou en avion.
Défis du Greenwashing
Coldplay doit également composer dans les fausses notes du greenwashing, un terme utilisé pour décrire les efforts de marketing qui peuvent donner une fausse impression de responsabilité environnementale.
Leur campagne de reforestation, bien qu’ambitieuse, est critiquée par certains qui soutiennent que planter des arbres seul ne peut contrer efficacement l’augmentation globale des températures ni la hausse des niveaux de CO2 atmosphérique.
Commentaires