Qu'est-ce que les effets de serre ?
Beaucoup de personnes parlent de ce phénomène, sans savoir ce qu'il en est réellement. Ce phénomène naturel est essentiel, à petites doses, pour la bonne santé de notre Planète Terre.
En effet, on appelle "effet de serre", le phénomène qui permet à notre planète d'avoir une température moyenne de 15°C. Il régule cette température. S'il n'était pas là, la température moyenne sur Terre serait de -18°C. Ce phénomène purement naturel donc a été modifié par les activités humaines. En effet, les gaz à effet de serre sont naturellement peu abondants, mais, suite à notre modification de l'environnement, le CO2 notamment est monté en flèche (+ 30%), depuis maintenant une centaine d'années.
Les principaux gaz à effet de serre, sont le méthane, la vapeur d'eau, le protoxyde d'azote et le dioxyde de carbone. On considère que ces gaz à effet de serre ont augmenté de 50% ces dernières années.
Qu'est-ce que le changement climatique ?
Tout le monde sait ce qu'est un changement climatique, en revanche, pourquoi il existe, reste une véritable question. En effet, cette variation du climat est due, à nouveau, à l'activité humaine ainsi qu'à des causes naturelles qui modifient la composition de l'atmosphère. Et cela, a pour résultat, ce changement de climat, dont tout le monde parle.
Quel est le lien entre les effets de serre et le changement climatique ?
L'un n'existe pas sans l'autre. Les émissions de gaz à effet de serre, font partie du début de la chaîne et impactent lourdement l'ensemble des autres acteurs et phénomènes naturels ayant lieu sur terre. En effet, ils ont des conséquences sur la régulation du climat. Une concentration trop forte de gaz à effets de serre est néfaste pour la planète, et l'homme accroît ses émissions perturbant, ainsi, l'équilibre énergétique de la planète. Cette modification de l'équilibre provoque, alors, le réchauffement climatique, et ses nombreuses conséquences.
Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (ou GIEC) rend régulièrement des rapports sur le sujet. En 2001, déjà, son rapport indiquait que, depuis 1750, le taux de CO2 dans l'air avait augmenté de 30% et celui du méthane de 145%. Cela a notamment impliqué une hausse des températures sur terre de 0,6°, depuis la fin du XIXème siècle. Le rapport mentionne également que "les caractéristiques géographiques d'un réchauffement dû aux activités humaines sont identifiables dans les observations du climat". Cette observation est une réponse à une partie des scientifiques attribuant cette hausse des températures uniquement à des phénomènes naturels aléatoires.
Dans un rapport plus récent, datant de 2010, le GIEC indique que les gaz à effet de serre ont, de nouveau, augmenté entre 2000 et 2010 (+2,2% par an) et, chose plus inquiétante, à une plus forte vitesse qu'entre 1970 et 2000 (+1,3% par an). Cette hausse constante est toujours plus dommageable pour l'environnement et les rapports successifs du GIEC ne font que confirmer cette tendance. En 2014, le rapport de l’organisation indique que, d'ici à 2100, l'augmentation de la température pourrai être de 4,8° selon les plus pessimistes.
Mais quelles sont les conséquences ?
Le GIEC, qui est un réseau de scientifiques, joue un rôle important dans les répercussions de ces changements. En effet, il évalue l'évolution et cherche des stratégies pour répondre aux enjeux. Le but est de diminuer les gaz à effet de serre, et de donner des clés pour savoir comment s'adapter au changement de climat, sans l'accentuer.
Pour cela, chaque pays a un "GIEC", c'est-à-dire, un pied-à-terre dans son pays. En France, nous avons l'ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique). Ce dernier a été créé en 2001, et doit remplir plusieurs missions :
- il collecte et diffuse des informations sur les risques en rapport avec le réchauffement climatique;
- il assure des recommandations afin de s'adapter au mieux et procède à des mesures pour envisager des limites sur les impacts du réchauffement climatique;
- il est le point focal du GIEC en France.
Pour sensibiliser les personnes à ce changement climatique, le GIEC publie des rapports, où il explique concrètement l'ampleur du phénomène et ses conséquences futures. On peut y lire une information sur l'augmentation de la température moyenne planétaire, et que celle-ci ne cesse de s’accroître, ce qui déstabilise nos saisons. En effet, nos journées estivales augmentent en température. Par exemple, 2015 a été l'année la plus chaude depuis 1750. Cela entraîne également des changements dans nos océans. De plus en plus acide, leur éco-système est également menacé.
Ainsi, grâce à leurs informations, les scientifiques du GIEC peuvent prévoir ce qui se passera, si l'on ne fait rien pour aider notre planète. Comme, par exemple, une multiplication des événements naturels, tels les tempêtes, la sécheresse, les inondations... Nous verrons aussi les ressources alimentaires, chuter, ce qui causera des crises alimentaires et des conflits. De plus, avec l'augmentation du niveau de nos eaux, nous assisterons à une disparition de certains pays, ce qui entraînera des morts et une forte migration. Cela aura un impact sur l'espèce humaine, mais également sur l'espèce animale. L'extinction de certaines espèces a commencé, et ce n'est que le début. En effet, si l'on continue sur cette lancée, il faudra s'attendre à 20 à 30% d'extinctions.
La pression atmosphérique
L'air est également contaminé. Ainsi, le ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, met en place des règles concernant les pollutions atmosphériques afin de surveiller la qualité de l'air. Comment ? 27 associations (AASQA), se chargent de surveiller l'air sur tout le territoire national.
Comment s'adapter et protéger notre planète ?
Des politiques d'adaptation ont été lancées pour limiter les conséquences et s'adapter au changement. En effet, elles visent à anticiper et à limiter les impacts du changement climatique.
Où en est la France ?
Depuis 2011, la France a fait appel à un "Plan National d'Adaptation au Changement Climatique", aussi appelé PNACC, sur 5 ans. Ce plan préconise des mesures concernant la protection des personnes et des biens, la contre-attaque des inégalités face aux risques, la limitation des dépenses, et la préservation du patrimoine naturel.
Pour que cela soit plus concret, prenons l'exemple de la forêt. Entre les événements climatiques, comme la hausse des températures, la baisse des précipitations, et la progression de certaines espèces animales, il faut agir pour la protection de la forêt. Pour agir, il faut, par exemple, identifier les variétés d'arbres, s'assurer de la bonne écologie et d'une diversité génétique large.
D'autres organismes travaillent en France pour assurer une meilleure connaissance du monde qui nous entoure et du réchauffement climatique. Ainsi, en 2003, le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique) a transmis une étude sur les émissions de gaz à effet de serre en France, entre 1990 et 2003, en fonction des secteurs professionnels. C'était alors le secteur des transports puis celui du "résidentiel, tertiaire, institutionnel et commercial" qui étaient les plus gros producteurs de CO2, en France, sur cette période.
Que font les fournisseurs d’énergie en France ?
Les grands acteurs de l'énergie en France adoptent également des mesures dans une volonté de limiter leurs impacts négatifs sur la planète. Ils s'engagent à proposer des contrats d'énergie "vert" issus d'une production d'électricité respectueuse de la nature. Avec Direct Energie dès votre déménagement , ils vous proposeront de souscrire à ces contrats "verts", avec une électricité issue de mode de production écologique. Les émissions de carbone seront limitées.
Où en est-on à l'international ?
Le changement climatique concerne le monde entier. Même si certains pays ont d'autres priorités, l'ONU (Organisation des Nations Unis) ainsi que ses états membres, sont touchés par le caractère mondial de ce problème. En effet, la communauté scientifique a pris à partie cette organisation pour prendre des mesures à l'échelle mondiale.
En 1992, la Convention des Nations Unies sur le phénomène du changement climatique, a été adoptée.
En 1997, c'était au tour du protocole de Kyoto. Par la suite, en 2012, l'engagement a été renouvelé concernant le protocole de Kyoto, et a été acté jusqu'en 2020.
En 2015, la France a accueilli la conférence sur ce sujet.
En parallèle, l'Union européenne, dont la France, a joué un rôle important dans la négociation de la convention des Nations Unies et le protocole de Kyoto. Dorénavant, un "package" énergie climat, guide les pays européens avec des objectifs précis pour la bonne santé de la planète, pour 2020 et 2050.
A savoir : le protocole de Kyoto est un accord à l'international, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce dernier, est un plus, concernant la Convention-cadre des Nations Unies. En effet, les différents pays se réunissent une fois par an pour discuter du changement climatique, depuis 1995.
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