Cela ramène à huit le nombre de réacteurs mis à l'arrêt à la demande d'EDF depuis janvier. À l'heure actuelle, on sait que ces arrêts sont programmés pour effectuer des contrôles en réponses à des soupçons de corrosion. C'est du moins ce que laisse entendre le porte-parole d'EDF dans les propos recueillis par l'AFP.
La sécurité des réacteurs nucléaire n'est pas le seul enjeu. La production d'électricité est déjà annoncée à la baisse pour les prévisions 2022. Alors que la crise bat son plein, on ignore si cela va influencer le prix du kWh pour les ménages.
La baisse de production par rapport aux prévisions initiales se situe tout de même entre 15 et 20%. On espère que le tarif réglementé ne connaîtra pas ces fluctuations. La situation des fournisseurs étant déjà extrêmement tendue tant la crise affecte tous les secteurs de l'énergie.
Impossible de savoir, pour le moment, si la corrosion supposée est bel et bien présente. On attend le résultat de ces contrôles très prochainement. EDF espère rassurer au plus vite les consommateur·trice·s comme les fournisseurs d'électricité.
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