Tout l’été, des croisières de trois heures sont organisées pour découvrir le parc éolien offshore de Saint-Nazaire. Les départs, limités à 180 passagers, se font à guichets fermés. Immersion à bord, au cœur des 80 éoliennes.
Cap vers Saint-Nazaire. Les croisières pour explorer le parc éolien offshore connaissent un franc succès : les deux départs hebdomadaires affichent complet jusqu’à la fin de l’été. Les 80 éoliennes en mer sont devenues les star de l’été.
Géants marins
Mis en service en novembre 2022, le parc éolien en mer de Saint-Nazaire se trouve à 12 km de la pointe du Croisic. Depuis le littoral de Loire-Atlantique, on peut parfois apercevoir les pales en rotation à l’horizon, mais les approcher de près est une toute autre expérience. “C’est impressionnant. Elles sont gigantesques
“, s’enthousiasme Sébastien, un vacancier, au micro de France Bleu alors que le bateau traverse le parc. Ces éoliennes, au nombre de 80, culminent à 180 mètres de hauteur, de la base du mât jusqu’à l’extrémité des pales.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les éoliennes sont devenus l’activité phare de Saint-Nazaire. À bord du navire, 180 passagers sont présents : principalement des résidents de Loire-Atlantique, ainsi que quelques vacanciers, tous désireux d’en savoir plus sur le fonctionnement des éoliennes. “On les aperçoit de loin, mais on ne connaît pas grand-chose à leur sujet. On voulait comprendre comment elles fonctionnent
“, confie Marie-Claire, originaire de Besné.
Énergie renouvelable
Outre leur attrait touristique, les éoliennes jouent un rôle crucial en produisant de l’énergie pour la région, alimentant en moyenne 700.000 personnes en électricité. Les croisières sont animées par Laurène Priou, guide-conférencière, qui commente chaque étape du projet, de la construction du parc à son fonctionnement actuel. “Je parle des étapes du projet, de la construction du parc et du fonctionnement des éoliennes
“, explique-t-elle au micro de France Bleu. Elle aborde également le coût de construction et l’impact sur la biodiversité marine, tout en soulignant l’importance de cette infrastructure pour la production d’énergie locale.
Alors que la filière était au bord du naufrage, un vent d’espoir pourrait bien souffler parmi les porteurs de projet.
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