La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a annoncé une baisse notable des Tarifs Réglementés de Vente de l’Électricité (TRVE), prévue pour le 1ᵉʳ février 2025. Cette mesure devrait offrir un soulagement appréciable aux ménages français, qui ont vu leurs factures d’électricité grimper de manière significative au cours des dernières années.
C’est un ouf de soulagement pour les ménages français. Selon l’estimation de la Commission de Régulation de l’Énergie, les Tarifs Réglementés de Vente de l’Électricité devraient “diminuer de 10 %”
à partir du 1er février 2025.
Une baisse attendue avec impatience
Selon les estimations de la CRE, les TRVE devraient diminuer de 10 % à partir du début de l’année 2025. Cette réduction est perçue comme une bouffée d’air frais pour les consommateurs, après une période de hausse continue des prix de l’électricité. En effet, les dernières années ont été marquées par une volatilité accrue des tarifs, exacerbée par la crise énergétique mondiale.
Les prix de l’électricité sur les marchés n’ont pas encore retrouvé les niveaux d’avant crise, qui se situaient entre 40 et 50 euros par mégawattheure. Actuellement, les prix se stabilisent autour de 60 à 70 euros par MWh. Bien que ces niveaux soient inférieurs aux sommets atteints en 2022, ils demeurent bien au-dessus des tarifs pré-crise. Malgré la mise en place du bouclier tarifaire par l’État, les tarifs ont augmenté de plus de 43 % sur les deux dernières années.
Report de la hausse du tarif réseau
Initialement, une revalorisation de 4,8 % du “tarif réseau” (TURPE) devait entrer en vigueur le 1ᵉʳ août. Cependant, le gouvernement démissionnaire a décidé de reporter cette augmentation. Mi-juillet, Bercy a expliqué que ce report visait à éviter une fluctuation erratique des prix, potentiellement déroutante pour les consommateurs. Cette décision a également permis d’éviter une nouvelle polémique en pleine crise politique.
En attendant la baisse des tarifs prévue pour février 2025, la CRE espère que les prix de l’électricité resteront stables pour ne pas pénaliser les ménages et les petites entreprises. La stabilité des prix est indispensable pour éviter des ajustements brusques qui pourraient affecter la gestion budgétaire des foyers et des entreprises.
Des ajustements sont par ailleurs envisagés pour les périodes dites “heures pleines” et “heures creuses”, correspondant respectivement aux moments de forte demande et de faible demande d’électricité. Les ajustements pourraient varier en fonction des saisons et des périodes de production accrue d’énergie solaire.
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