12 avril 2024 
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À l’aube des élections européennes, Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, se fait le porte-parole de la transition énergétique. Forte de son expérience à la Cop 28 et d’un sondage révélateur, elle appelle à intégrer résolument cette thématique au cœur des politiques européennes. La transition énergétique, loin d’être un simple sujet de débat, devient un enjeu stratégique tant pour la souveraineté que pour la compétitivité des nations.
Catherine MacGregor s’érige en défenseur de la transition énergétique, utilisant les données d’un sondage CSA pour souligner l’importance accordée par les citoyens européens à ce sujet, avec 77 % d’entre eux qui considèrent la transition énergétique comme un critère déterminant pour les prochaines élections.
Elle reconnaît les avancées déjà réalisées dans le domaine des énergies renouvelables et leur impact croissant sur la réduction des coûts énergétiques, mais elle souligne également la nécessité de poursuivre les efforts, notamment en matière de biogaz et d’efficacité énergétique.
Les propositions d’Engie pour l’Europe
La première proposition de MacGregor consiste à réaffirmer les objectifs de transition énergétique de l’Europe, tout en restant ouverts à des ajustements nécessaires, comme le développement de l’hydrogène bas-carbone.
Elle met l’accent sur l’évaluation du coût global des systèmes énergétiques, en plaidant pour une approche économiquement viable qui ne sacrifie pas les besoins en stockage et flexibilité énergétique.
MacGregor appelle à un ciblage précis du financement et des aides, en encourageant, notamment, le soutien à des secteurs spécifiques comme l’éolien, et à une évaluation des appels d’offres qui prendrait en compte des critères qualitatifs et le contenu local.
Elle critique la politisation du débat sur l’éolien terrestre en France, soulignant l’urgence de replacer ces discussions dans un contexte européen plus neutre et fondé sur des données objectives. Le sondage révèle un large soutien pour la transition écologique, mais aussi des doutes quant à la réalisation des objectifs de neutralité carbone pour 2050, en particulier en Allemagne. Les résultats montrent que l’acceptation de la transition énergétique est nuancée et varie selon les groupes d’âge et les pays.
Comment faire pression ?
Catherine MacGregor utilise une combinaison de données sondées, d’expertise industrielle et d’expériences internationales pour faire pression sur les décideurs politiques.
Engie, sous sa direction, se positionne non seulement comme un acteur majeur dans l’industrie énergétique, mais aussi comme un influent défenseur de la transition énergétique. En cette période électorale européenne, il est impératif de considérer sérieusement ses propositions pour garantir un avenir énergétique durable et compétitif pour l’Europe.
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