La saison la plus énergivore est sans aucun doute l’hiver : on estime que la consommation électrique est multipliée par 4 durant cette période. Si l’été peut paraître une saison exemplaire, les vacances sont souvent le prétexte pour découvrir des activités qui sortent de l’ordinaire, qui ont un impact direct ou indirect sur l’environnement et les ressources.

Ces conséquences négatives sont démultipliées par la concentration des touristes sur des zones restreintes, durant des périodes courtes. Depuis quelques années, la tendance est à l’éco-tourisme, pour des vacances plus respectueuses des milieux naturels et de ses habitants. Sans forcément partir en vacances à pieds ou fréquenter les hôtels écologiques, on peut limiter l’impact de ses vacances en évitant quelques activités particulièrement lourdes de conséquences :

  • Les piscines publiques :

Les piscines sont de véritables gouffres énergétiques : fonctionnement des machines, chauffage de l’eau, éclairage intensif… tout cela consomme une quantité impressionnante d’énergie. Elles représentent d’ailleurs 40% de la consommation des équipements sportifs, qui sont le deuxième poste de consommation d’énergie après les établissements scolaires. On estime ainsi que chaque m2 de plan d’eau nécessite la consommation de 2800 kWh, soit l’équivalent de l’énergie consommée lors de la cuisson de 2800 gâteaux durant une heure, une quantité supérieure à celle que consomme en moyenne un être humain en un an.

  • Le golf :

Consommation d’eau excessive, utilisation de pesticides, tonte quotidienne du gazon… le golf est loin d’être une activité neutre pour l’environnement. Classé 4ème sport le plus polluant, il représente également un danger pour la biodiversité des terrains qu’il utilise. Pour un vraie immersion en pleine nature, on préférera donc des randonnées classiques, à moins d’avoir près de son lieu de vacances un golf éco-responsable. Ces établissements s’engagent à réduire l’effet néfaste de leur activité en trouvant des solutions alternatives à l’utilisation d’engrais chimiques ou d’eau potable pour l’arrosage.

  • Le jet ski :

De manière générale, les sports motorisés sont des activités particulièrement énergivores et polluantes. Les moteurs sont souvent très puissants et polluent massivement. Non seulement, les gaz d’échappement polluent l’air et l’eau, mais on remarque aussi que les moteurs rejettent de l’huile de moteur qui pollue l’eau directement et met des années à se dégrader. Le jet-ski est aussi une activité qui engendre des nuisances sonores qui peuvent être dérangeantes pour la faune des lieux naturels, et particulièrement pour les phoques. Ainsi, il y a quelques années, des citoyens et des associations voisines du lac Léman, réunis sous un collectif nommé “Pour un Léman sans jet-ski”, ont fait une pétition pour empêcher la pratique de ce sport sur les eaux du lac.

  • Barbecue :

Les premiers instants barbecue marquent définitivement l’arrivée des beaux jours, et peu de choses peuvent nous priver des ces moments là. A moins que…. Connaissez-vous l’impact écologique du barbecue ? Une étude américaine a montré que si tous les américains utilisaient leur barbecue pendant 1 heure, cela émettrait l’équivalent de l’émission d’une centrale à charbon pendant 3 mois ! Une pollution de grande ampleur, due à la combustion de charbon qui rejette des particules fines et du CO2 dans l’atmosphère ! On préférera donc l’utilisation de barbecues électriques, dont l’impact environnemental est moindre.

  • Les parcs d’attraction :

Devenus des destinations touristiques à part entière, les parcs d’attraction sont des monstres environnementaux et leur fort développement (le nombre de lieux de ce type a doublé en 10 ans) inquiète. Des quantités astronomiques d’électricité sont nécessaires au fonctionnement des manèges, les snacks et fast food produisent des montagnes de déchets, sans parler des nuisances sonores et de la pollution visuelle engendrées. Heureusement, les parcs d’attraction ont tendance à se mettre au vert et on voit même se développer des parcs dédiés à la sensibilisation à l’écologie, comme celui de Défiplanet, un parc situé dans la région de Poitiers. Tout en faisant découvrir leur environnement naturel, les parcs ont investi dans des infrastructures plus écologiques, et entretiennent de manière durable leurs espaces.

 

 

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