À quelques jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, EDF a réitéré ses engagements en matière d’énergies vertes, pour un événement sportif aussi respectueux que possible. Zoom sur un chantier d’ampleur.

Un Paris impossible ? Lors d’une conférence de presse du 5 mai, EDF, partenaire premium des JO a fait part de sa feuille de route pour l’événement sportif attendu dans le monde entier. Au programme : énergies vertes, abandon du nucléaire, et dispositif trackelec pour minimiser l’impact énergétique de la compétition. Un projet ambitieux, mais semé d’embûche

EDF et le sport

Le 5 mai dernier, EDF a rappelé sa place de partenaire premium et de fournisseur officiel d’électricité renouvelable pour les Jeux Olympiques et Paralympiques. Or, cette collaboration s’inscrit dans un engagement profond et historique d’EDF envers le sport. Depuis plusieurs années, l’entreprise soutient activement le sport français, le mouvement olympique et paralympique, ainsi que plusieurs grandes fédérations sportives.

Mais le pari de cette année est encore plus ambitieux : des JO 100% renouvelables. Cette ambition est née d’un projet multiple, comme l’a signalé Benjamin Perret le 5 mai dernier lors de la conférence de presse : “On est une entreprise tournée vers le progrès, tournée vers la science, qui veut proposer à l’ensemble de ses clients des solutions et des services innovants. Encore une fois, je pense que le projet olympique et paralympique vient illustrer beaucoup de compétences du groupe EDF.

Médaille d’or pour le renouvelable

Les JO de Paris sont les premiers dans leur genre : reposant essentiellement sur de l’énergie photovoltaïque et éolienne, l’objectif est de proposer un événement qui ne repose ni sur le nucléaire, ni sur les énergies carbonées. Benjamin Perrer l’annonce d’emblée : “Il y a un enjeu très fort autour de la décarbonation et de la lutte contre le CO2. On a des Jeux Olympiques et Paralympiques qui veulent être les plus décarbonés de l’Histoire.

Associant la nouvelle filiale du groupe EDF renouvelable, le groupe a fait part de son souhait de marquer un tournant dans les événements sportifs, particulièrement émetteurs de CO2. Benjamin Perret a ainsi indiqué que la filiale “développe, construit et exploite des centrales de production d’énergie renouvelable ; EDF ENR qui est le spécialiste des panneaux solaires et de l’autoconsommation pour les particuliers et pour les professionnels ; Dalkia, qui est notre filiale spécialiste des réseaux de chaleur et de froid et qui développe beaucoup d’énergie renouvelable également ; et puis IZIVIA qui est un leader français de la mobilité électrique.

Le directeur de la communication d’EDF explique ce choix ambitieux : le groupe souhaite renforcer son image dans l’esprit des Français, et se placer en pionnier des énergies renouvelables à l’échelle sportive et événementielle

Spécificités techniques

EDF garantira que l’électricité utilisée durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 proviendra est bien d’origine verte grâce à des certificats d’origine spécifiques, délivrés par huit installations de production sélectionnées. Ces sites, constitués de parcs éoliens et solaires, illustrent selon Birgit FRATZKE-WEISS, Directrice Commerce Ile-de-France d’EDF “la diversité et la richesse du parc renouvelable d’EDF.

Réparties à travers le territoire, ces installations assurent une production constante, quelles que soient les conditions météorologiques. Cette répartition technique et géographique optimisera ainsi la distribution de l’électricité dans tout le pays.

Selon la directrice Commerce Ile-de-France, les sites choisis “mettent en lumière l’expertise d’EDF dans le domaine des énergies renouvelables et témoignent de son évolution historique.” Parmi eux, on peut notamment citer le parc éolien de la côte de Jade, en service depuis 2003. Les grands parcs de Chemin d’Ablis, situé à une centaine de kilomètres de Paris, et de Salles-Curan, dans l’Aveyron, sont également importants pour le projet. Enfin, la centrale photovoltaïque de Lazer, dans les Hautes-Alpes, occupera une place de choix en étant l’un des premiers parcs photovoltaïques flottants en Europe.

Adapter les sites

Pour permettre des JO 100% renouvelables, EDF a également adapté plusieurs sites olympiques. Le groupe est par exemple présent au Centre Aquatique Olympique, récemment construit devant le Stade de France. Ce centre se distingue par sa toiture à double courbure, dotée d’une charpente en bois et d’une étanchéité flexible. Le défi technique d’installer des panneaux solaires sur cette toiture a été relevé avec succès, aboutissant à une installation de 4 600 mètres carrés de panneaux photovoltaïques qui couvriront 20 % des besoins en électricité du site.

L’implication du groupe ne se limite pas à la toiture : à l’intérieur du bâtiment, la filiale Dalkia supervisera la gestion énergétique durant les Jeux. Notamment, la chaleur extraite du bâtiment sera récupérée et réinjectée pour chauffer l’eau des bassins, assurant ainsi une efficacité énergétique exceptionnelle. Ce système permet de couvrir 90 % des besoins énergétiques du site avec des sources de récupération ou renouvelables, faisant du Centre Aquatique une référence mondiale en matière d’énergie.

EDF intervient également au Village des Athlètes, notamment dans le quartier des Belvédères, proche de Saint-Ouen. En collaboration avec un groupement de promoteurs, EDF a installé quinze toitures solaires sur les bâtiments du site, couvrant 20 % des besoins en électricité. Cette infrastructure ne fonctionnera pas seulement durant les Jeux, mais également par la suite, proposant un héritage pour les futurs habitants de ces quartiers.

Blockchain et énergies vertes

Pour s’assurer que l’électricité consommée lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 provient bien des huit sites renouvelables sélectionnés, EDF a mis en place une innovation majeure. Grâce à l’outil Trackelec, développé par les équipes du groupe, la production et la consommation d’électricité sont certifiées heure par heure.

Trackelec, comme son nom l’indique, suit minutieusement la production des huit sites renouvelables en temps réel et enregistre ces données dans une blockchain. Ce système garantit une correspondance exacte entre la production et la consommation d’électricité. Chaque fois que cette correspondance est vérifiée, un certificat de concomitance horaire est généré.

Cette nouvelle certification s’ajoute à la garantie d’origine déjà existante, offrant ainsi une validation précise de l’utilisation d’électricité renouvelable. La technologie derrière Trackelec repose sur une blockchain externe développée par l’Energy Web Foundation, spécialisée dans le secteur énergétique, et choisie pour son faible impact environnemental.

Ce dispositif innovant reflète l’engagement d’EDF à non seulement fournir une énergie propre pour les Jeux, mais aussi à le faire avec une transparence et une précision sans précédent.
Le dispositif devrait également permettre d’éviter les coupures de courant. Des groupes électrogènes ont été prévus par le groupe pour assurer l’approvisionnement en électricité des divers événements.

Une aventure écologique et sociale

Mais l’engagement d’EDF ne se cantone pas à l’énergie. EDF s’engage activement à intégrer le sport dans la vie quotidienne des Français, en commençant par celle de ses propres salariés. Pierre Viriot explique en détail les initiatives mises en place par EDF au cours des trois à quatre dernières années pour promouvoir l’activité physique parmi ses collaborateurs. L’une de ces initiatives, « L’Énergie en Jeux », a mobilisé plus de 25 000 employés d’EDF, visant particulièrement à encourager ceux qui sont éloignés de la pratique sportive à intégrer le sport dans leur routine quotidienne.

L’entreprise œuvre également pour l’inclusion des travailleurs en situation de handicap, cherchant à être exemplaire dans ce domaine. Une attention particulière est portée aux jeunes générations, considérées comme essentielles pour la transition énergétique. À ce titre, EDF soutient des programmes tels que « 1, 2, 3 Nagez ! », qui promeut l’apprentissage de la natation, et « Un champion dans mon école. » Ce dernier programme vise à sensibiliser les jeunes élèves en leur permettant de rencontrer des sportifs de haut niveau en situation de handicap, afin de changer leur regard sur le sport et le handicap.

Ces initiatives soulignent l’engagement profond d’EDF, partenaire premium de l’événement, pour promouvoir le sport, l’inclusion et la sensibilisation des jeunes générations, au-delà des Jeux Olympiques et Paralympiques, et des innovations énergétiques.

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