Le groupe français de BTP Vinci a obtenu un nouveau contrat offshore en mer du Nord, d’une valeur de 3 milliards d’euros, grâce à sa filiale espagnole Dragados Offshore, en collaboration avec Siemens Energy.

3 milliards d’euros. C’est la somme colossale décrochée par le duo Vinci / Siemens Energy pour développer un projet d’éolien offshore en mer du Nord. Le groupe français devra installer des plateformes de conversion électriques pour l’opérateur allemand 50Hertz. Une innovation qui facilite l’utilisation de l’énergie offshore.

Un concept novateur

Or, le concept de Vinci est novateur. Situé à 120 kilomètres des côtes allemandes, le parc éolien LanWin 3 disposera d’une plate-forme offshore capable de convertir le courant alternatif en courant continu haute tension, réduisant ainsi les pertes électriques lors du transport vers la terre ferme. Cette plateforme aura une capacité de conversion de 2 GW.

La station terrestre, prévue à Schwerin, dans le nord-est de l’Allemagne, reconvertira ce courant continu en courant alternatif pour l’injecter dans le réseau électrique allemand, où il sera ensuite distribué dans le sud du pays, selon les précisions fournies par Vinci.

Partenariat

À l’instar des précédents contrats obtenus par Dragados Offshore, filiale de Vinci, en partenariat avec Siemens Energy, la construction de la plateforme se fera sur le site de Cadix en Andalousie, où l’activité est soutenue.

Depuis deux ans, ce partenariat accumule les contrats en mer du Nord. Parmi eux, un marché majeur de plus de 4 milliards d’euros avec Amprion Offshore, une filiale d’un important opérateur allemand de transport d’électricité, où la part de Dragados Offshore devrait atteindre environ 2 milliards d’euros. Cette commande est deux fois plus importante que celle signée avec Amprion en juillet 2023.

Énergie verte

Le contrat conclu avec 50Hertz marque une nouvelle étape dans l’expansion du groupe français dans le secteur de l’éolien offshore, amorcée par l’acquisition de Cobra IS fin 2021 auprès du groupe espagnol de BTP ACS, dont Cobra représentait la branche « énergie verte ». Cette transaction s’élevait à 4,9 milliards d’euros.

La filiale espagnole prévoit la construction de neuf plateformes offshore de conversion de courant pour des parcs éoliens en mer du Nord, offrant une capacité totale d’environ 16 GW.

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